Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Lun 16 Mar 2015 22:38
Inscription: Mar 18 Déc 2012 01:55 Messages: 1351 Localisation: Aix-en-provence
J'espère que tu as raison Rom1^^.
D'ailleurs en parlant de ça, Dans quel mesure vous pensez qu'on aura des graphismes proches de la maquette cibles que l'équipe avait présenté à la e3 2013? Non parce qu'ils ont prévenu qu'on aurait un rendu similaire, mais pas forcément identique, ok. Mais Du coup à votre avis ils seront similaire à quel point les dit graphismes? Je parle surtout pour la distance d'affichage en vrai^^. j'aimerais bien qu'elle se rapproche de ce qu'on avait vu sur cette présentation^^. J'ai l'impression que depuis l'e3 2014 ça s'est amélioré, la vidéo dans la jungle est très bien à ce niveau là, mais comme s'est pas exactement dans les même conditions mon cerveau arrête pas de me dire que si ça se trouve c'est à cause du lieu qui est différent... bon après il y a bien la vidéo de l'écran de kojima filmer caméra à l'épaule mais je sais pas si faut vraiment se fié à ce genre de vidéo pour ce genre de détailgraphique^^. Voilà comme je sais que certains ici s'y connaisse pas mal dans tout ce qui est développement de jeu vidéo, (Il y a des journalistes, d'autre qui programme un peu si j'ai bien compris) du coup à tout hasard, si quelqu'un sait à quoi on doit s'attendre, plus quelque chose proche de l'e3 2013 ou 2014.
Je parle sur ps4 et boboxone on est d'accord, puisqu'à priori pas de raison d'avoir des graphismes différent sur pc^^.
_________________ Rest in peace Sir Christopher Lee
Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Mer 18 Mar 2015 14:28
Inscription: Mer 11 Mar 2015 13:30 Messages: 151
BigBoss27 a écrit:
Il y aura une différence, c'est certain. Mais un gouffre, n’exagérons rien ^^.
On peut supposer qu'il y aura quand même une sacrée différence :
_ le cycle jour/nuit doit consommer de la ressource comme un dingue. Soit ils ont trouvé un bon twek général, soit ca va plomber les machines moins costaudes. _ On peut voir chez certains éditeurs consciencieux des tweaks qui améliorent sacrément les jeux : exemple deus ex HR était plus beau aprés la MAJ du DLC et plus fluide en plus. Skyrim est aussi un bon exemple qui n'a fait que se bonifier au fur et a mesure. _ La présence de MGO va sans doute permettre au dev de maintenir le dégré de mise a jour assez fréquement (comme pour GTA5)
Moi je pense que les heureux possesseurs de PS4 et xb1 vont avoir des versions ubuesques de beauté et de fluidité. Les malheureux qui feront l'aventure sur ps3 auront une version ayant le même scénario mais avec un rendu graphique digne d'une config minimale PC, instable et surtout peu ou pas de support.
Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Mer 18 Mar 2015 15:11
Inscription: Dim 26 Fév 2012 00:00 Messages: 3016
Salut les zamis! Voici un an que GZ est sorti, pour fêter ça je vous propose un petit briefing de mission... Si vous avez des vidéos des dessins ou n'importe quoi d'autre à partager faites-vous/nous plaisir aussi! Pendant un an le forum n'était plus aussi actif qu'avant je trouve, mais c'est peut-être parce que MGSV nous as occupé plus qu'on le croyait...
Eliminer la menace des renégats
3/12/1974
La journée est belle et ensoleillée. C’est bien, je verrai mieux les deux cibles que l'on me charge d'éliminer, mais la mission n'en sera que plus corsée... Je suis bien préparé, j'ai déjà étudié ce terrain attentivement, et mes informateurs m'ont indiqué les positions respectives de Glaz et Palitz, deux mercenaires qui font la paire: l'œil et le doigt. Des surnoms de guerre aussi sinistres que vicieux. Le regard attentif, et le doigt sur la gâchette. Ils me rappellent quelqu’un. D’ailleurs, la sonorité peu commune de ces noms résonne drôlement à mes oreilles. Surtout quand c’est le fervent Kaz qui les murmure à mon oreille, sur la fréquence radio dédiée à cette mission. Je pense à Paz aussi… Mais inutile de tergiverser sur des coïncidences visiblement fortuites et frivoles, sans rapport avec l’ordre du jour. La réputation de Glaz et Palitz les précède, alors s'agit-il de deux soldats de haut rang, ou seulement de deux sacripants maculés du sang innocent de leurs victimes? Avec moi, ils n'auront pas le temps de s'exprimer aujourd'hui.
- Comment est-ce que je compte m'y prendre? C'est à vous d'écrire la suite...
Début de la mission:
L’efficacité, c’est mon credo.
Mon infiltration commence en aval d'un promontoire rocheux, et le soldat qui me surplombe allume sa cigarette. Je profite de son inattention pour me précipiter au cœur du territoire ennemi. Ces reliefs escarpés et isolés seront parfaitement adaptés pour mon exfiltration. Alors si je veux anticiper mon départ, mieux vaut m'y prendre maintenant, et me débarrasser de ce soldat de façon définitive... Sa cigarette m'aide à prendre une décision radicale. J'estime que sa vie est déjà condamnée. Oui, je vieillis. Je continue ma course en conservant la paroi rocheuse à portée de ma main droite. Ça me rassure. En effet, c'est le bon côté. Celui que je ne vois plus. En me plaçant ainsi j'assure ma protection, tout en gardant un champ de vision optimal. J'escalade le promontoire le plus possible, et je continue ma course jusqu'à l'entrée du camp ennemi. Et alors que je quitte la solidité sécurisante des pierres, mon pied dérape sur le terrain sablonneux. J'interromps aussitôt ma course en m'accroupissant, à l'affut de tout mouvement suspect. Dorénavant je surplombe un deuxième soldat, il a remarqué le petit éboulis de terre que j'ai provoqué... J'ajoute une balle dans ma réserve, prêt à réagir. Kaz me rappelle la nécessité de rester discret, et à l'instant où ma radio se coupe je distingue un bruit de moteur. Vite, je fais quelques pas en arrière pour m'éloigner des regards. Une voiture surgit. Oui, elle venait de ma droite. Heureusement que mon audition s'est accrue. Quelques instants de plus, et j'aurais tout juste eu le temps de m'allonger, pour espérer échapper de justesse au regard vigilant du conducteur. Sitôt la voiture passée, j'avance jusqu'à l'endroit de l'éboulis. Le soldat s'est déporté vers ma gauche. C'est le bon côté. Je descends du promontoire discrètement. Je suis bien placé pour maîtriser cet homme, et l'allonger dans les hautes herbes. Mais ce n'est pas nécessaire. Je conserve la paroi sur ma droite, et je continue mon avancée. Je retiens la leçon: c'est trop dangereux de courir dans cette mission, dorénavant je serai plus prudent.
- Est-ce que je continue à pieds? - Ou est-ce que je me dirige vers la camionnette?
Je n’aime pas interférer avec la vie d’autrui, discrétion absolue pour cette mission !
Par conséquent j’évite l’homme qui se dresse sur le promontoire, puis je me précipite vers le camp ennemi en gardant la paroi rocheuse à portée de main. Alors qu’un deuxième soldat s’arrête à mes pieds en contrebas, j’échappe de justesse à la vue de deux compères qui approchent à vive allure avec leur jeep. Sitôt le véhicule à ma portée, j’avance de nouveau pour descendre de mon promontoire et maîtriser le soldat arrêté en contrebas.
Cette attaque n’était pas nécessaire, mais j’ai un besoin d’autorité à assouvir. Toutefois je ne peux pas laisser ce corps n’importe où… Je connais bien la carte du secteur, et si d’autres véhicules approchent ils trouveront ma victime. Par conséquent je hisse le corps inerte sur mes épaules, et je me hâte d’accéder à l’autre issue. En passant par l’intérieur du camp ennemi, je pourrai le déposer tranquillement à l’abri de la vigie peu usitée, celle qui est en face des prisons. Arrivé à hauteur des herbes qui longent le grillage, je me redresse pour soulager mon dos et accélérer le pas. Je ne peux pas avancer trop vite, au risque d’être vu par la patrouille qui est proche de la vigie. Et plutôt que d’être vu avec ce ballot humain sur les épaules, je songe que cette intersection est un endroit adéquat pour déposer mon fardeau. En évidence. Et sitôt l’appât en place, je me précipite vers les hautes herbes qui sont à ma gauche. Je suis très près des prisons, et le bruit de moteur de la jeep retentit de nouveau. Je me fais très discret, et je m’approche en rampant du muret de vieilles pierres proche de moi. A ce moment, la jeep donne un coup de frein tardif. La surface de cette route est pleine de surprises. De fait, le conducteur n’a pas le temps de faire plus de quelques mètres supplémentaires qu’il s’arrête pour de bon, interloqué par le colis suspect que j’ai déposé au milieu de la route. Il ne mettra pas pieds à terre avant que je lui intime l’ordre de s’y allonger.
A la réflexion, cette jeep n’a pas de cabine pour m’abriter des regards ennemis. Par conséquent, je change de stratégie. Le premier soldat se rendait à une camionnette située sur le pont, et je sais que cette route déjà empruntée dans l’autre sens est peu surveillée. J’ose laisser ces deux corps étendus là, et au pas de course je rejoins rapidement la camionnette. Dans mon élan, je suis surpris par la présence d’un troisième soldat. Par conséquent je me blottis derrière le bloc de béton, puis je lui bondis dessus pour le maîtriser à son tour.
- Est-ce que je continue à pieds? - Ou est-ce que je me dirige vers la camionnette?
Mon moyen d’infiltration:
Je suis audacieux et téméraire, je préfère me déplacer à pieds, la crosse de mon arme fermement serrée dans la main.
Je m’éloigne du promontoire et de la camionnette, accroupi et aux aguets. Je surveille la patrouille proche du pont. Je préfère prendre la direction opposée, en longeant le grillage qui est à ma gauche. Cette position est très inconfortable. C’est mon mauvais œil qui me guide, et je sais qu’il y a un soldat tout près des tentes surplombées par le mirador inoccupé. Puisque ce soldat est à ma droite, soit je contourne la tente par la gauche pour le surprendre avant qu’il me surprenne, soit je m’éloigne en continuant de longer le grillage qui est à ma gauche. J’opte pour la seconde option, par sécurité. En avançant, je remarque qu’un second mirador est en fonction. Si je ne veux pas monter là-haut pour maîtriser l’homme qui est à son sommet, je ne peux pas suivre la route goudronnée. Un chemin de terre sépare les deux campements, et un ennemi s’en éloigne. Par conséquent, je profite qu’il ait le dos tourné pour m’y aventurer. Si je reste à découvert sur ce chemin de terre, il faudrait logiquement que je surveille à la fois devant et derrière moi. Donc je quitte cette position rapidement, pour rejoindre les tentes qui font face au bâtiment d’un étage qui me fait face. En évitant la surveillance du mirador. J’ai eu énormément de chance de traverser ces lieux de vie sans y croiser qui que ce soit, et au moment de sortir du campement j’aperçois trois hommes sous l’auvent.
En utilisant mes jumelles je peux voir leur visage. Un crâne rasé et un faciès suspicieux, c’est visiblement Palitz, ma cible. Je pourrai leur ruer dessus, et profiter de ma surprise pour les maîtriser tous les trois. J’en suis capable, mais c’est un très grand risque de m’aventurer au cœur d’un territoire ennemi.
C’est plus simple de contourner le bâtiment par la gauche, et de rejoindre le bord du terrain pour faire un grand détour qui me ramènera vers ma cible, tout en me permettant de surveiller les trois hommes avec les jumelles. En traversant la route j’aperçois de nouveau un mirador, et une paire d’yeux observatrice à son sommet. Mieux vaut rester accroupi. Si j’ai été suffisamment rapide, je peux me redresser dans les hautes herbes. Mais très vite, je réalise que je dois m’allonger pour éviter la jeep qui surgit dans mon dos. La barbe ! C’est la deuxième fois que ce conducteur me surprend avec son engin. J’aurais peut-être mieux fait de lui régler son compte, afin d’éviter de me retrouver dans cette situation…
Une fois le véhicule passé, je peux avancer tranquillement. Le territoire s’étend sur mon côté droit, mais je suis à l’ombre, et je peux prendre tout mon temps pour observer la situation. Palitz et son escorte rejoignent d’autres soldats. Au moment où ils se dispersent, et que l’un deux rejoint la jeep que j’aperçois au loin, j’ai intérêt à avoir suivi ma cible de l’autre côté de la clôture, afin d’observer son avancée. Ils sont deux, ils marchent l’un derrière l’autre, et Palitz ferme la marche. Des herbes hautes très accueillantes se tendent vers moi. Ici je peux m’allonger confortablement, confiant et disposé. Voici l’endroit propice pour entrer enfin au cœur de l’action. Mon étau se fermera sur le mercenaire au crâne rasé, avant même qu’il s’aperçoive de ma présence. Bien entendu, il faut que je sois vigilant, vif et vigoureux. En effet, un soldat monte la garde dans le campement qui est à ma gauche.
La suite est évidente: - Je dois me saisir de Palitz.
Je marche accroupi, vers une camionnette qui se situe droit devant moi.
Derrière au loin, la tour de guet surplombe la base ennemie. Quel meilleur endroit me permettrait de chercher l'œil aiguisé de Glaz, le bien nommé ? Je me dirige vers cette tour. Un ennemi m'a peut-être aperçu, dans ce cas je courre vers la droite pour me réfugier dans les broussailles. A l'abri des regards je me faufile, et d'un bond je rejoins l'ombre du pont. Ma combinaison est mieux adaptée pour cet espace étroit, mais l'instant est de court répit avec un ennemi derrière moi, donc je me hisse rapidement vers la construction la plus proche. Je longe le mur. D'ici, je vois le soldat qui surveille l'engin motorisé. J'attends qu'il détourne le regard pour franchir l'angle. Je continue de longer la construction jusqu'à l'autre angle. Alors qu'un autre militaire s'éloigne en tenant fermement son fusil, je m’approche de la camionnette pour saisir le soldat avant qu'il prenne le volant.
Quand le soldat bâille à s’en décrocher la mâchoire, je l’interromps en le saisissant par le cou. Le micro de ma radio était-il allumé? Kaz cesse aussitôt ses explications. Je ne l'entendrai plus de sitôt.
Je tiens le corps flasque du malchanceux. Il faut que je m'en débarrasse maintenant, je ne peux pas le laisser là. Je l'assieds sur la place du mort, puis je contourne le véhicule pour prendre le volant. J’aurais aussi pu continuer à pieds. Je me fie à mon intuition, et je démarre. Je me dirige vers l’arrière du bâtiment administratif. En face de moi, j'aperçois une petite porte rouge. C'est l'entrée annexe, elle sera moins surveillée que la porte principale, donc j’emprunte la route goudronnée jusqu'à cette porte. A mon approche, j'aperçois qu'une interdiction de stationner est dessinée au sol... Fi! Je ne me garerai pas dans ce rectangle. Mais attention, cette porte est bien gardée.
- Est-ce que j'enfonce la pédale de l'accélérateur? - Ou est-ce que j'évite le garde qui surveille l’entrée du bâtiment?
Suites alternatives:
J’enfonce la pédale de l’accélérateur, déterminé à en finir rapidement.
Je manie correctement le volant pour éviter de justesse le chariot bleu qui est à ma gauche, puis je descends rapidement du véhicule pour m'abriter derrière ses grandes roues militaires. En approchant j'avais vu un homme armé, donc je regarde sous la camionnette pour surveiller sa réaction. Coup de chance, un gros canon est interposé entre lui et moi. Il ne me voit pas. Dans cette situation il vaut mieux contourner le véhicule du bon côté, pour l'attraper avant qu'il ne remarque le corps qui git sur le siège passager. Et me voilà de nouveau encombré d'un homme inerte, tout ça pour gagner un peu de temps... C’est ridicule. Je déplace son corps avant d'entrer dans le bâtiment, à l’abri du soleil. Oui c’est mon jour de chance, la porte est ouverte.
- J’entre dans le bâtiment.
Je ne prends pas le risque de me faire remarquer par le garde qui surveille l’entrée du bâtiment.
J’arrête mon véhicule avant la zone rouge peinte au sol, puis je me faufile sur la gauche, près des grillages en contrebas. Au loin j’aperçois un attroupement. Je m’approche en utilisant mes jumelles. Bingo ! Ma première cible est là, comme la photo que je possède de lui. Palitz. Il est bien entouré le bougre. J’en compte au moins quatre d’ici. Adossé contre mon abri, je vois un ennemi qui fait quelques pas vers moi, puis qui se retourne un bref instant. Je profite de ma position pour m’avancer encore un peu. Je ne vais pas loin, un cinquième ennemi surveille la jeep qui me fait face. Je reste accroupi tout près de lui, silencieux et à l’affut, afin d’observer leurs mouvements de mon œil valide. Je ne peux pas agir pour l’instant, il faut attendre le bon moment. Les hommes se séparent. Palitz s’éloigne avec une escorte réduite, tandis que les trois autres s’approchent de moi. Je suis pris au piège. J’ai bien fait de m’abriter dans ce réduit de fortune, car il est peu probable que l’un de ces hommes contourne les blocs de bétons, et qu’ils découvrent mon infiltration. Cependant je reste prudent, toujours prêt à bondir, tel un animal. Je n’aurai pas le temps de mettre la main sur celui qui monte dans la jeep, donc je le laisse démarrer, et dès que possible je surgis pour longer le grillage à ma droite, bien placé pour surveiller le mirador de mon œil valide. Il ne faudrait pas se faire surprendre par un sixième ennemi. Malheur ! A l’approche d’une pile de caisses, j’aperçois un septième homme armé qui apparaît en contrebas, près des tentes.
Je suis obligé de ramper pour échapper au regard ennemi. Inutile de demander d’où vient mon surnom. Ma cible a pris de l’avance, donc je fais tout mon possible pour me dépêcher, ondulant de tout mon corps contre la terre sèche, dont je sens la chaleur à travers ma combinaison. Bien entendu je surveille très attentivement les patrouilles situées à ma gauche, et à ma droite. Sitôt que je rejoins les herbes hautes, je suis rassuré par la caresse familière de la nature sauvage, et je me redresse pour marcher accroupi. Pressant le pas au mieux pour rejoindre Palitz.
- Je suis à quelques pas de Palitz, je me saisis de lui d'un bond.
D’un bond, je me saisis de Palitz.
Je l’attrape juste avant qu’il rejoigne ses acolytes. Le chrono était serré ! J’ai pu soustraire cette âme à l’insu de son escorte, mais j’ai conscience que la chance est avec moi depuis le début. Donc je ne tente pas le diable, et je m’allonge aussitôt avec lui dans les herbes hautes. Pressé contre ma proie, je resserre mon emprise. Je lui bloque la respiration, compensant mes efforts par mon souffle haletant, qui lui réchauffe la nuque et hérisse ses poils. Il est terrorisé. Il sait ce qui l’attend. Si j’ai la chance d’écouter sereinement le bruit de la jeep qui démarre, je sais qu’elle laisse un pauvre homme au sort effroyable que lui réserve mon étreinte implacable.
Après avoir asphyxié Palitz, celui-ci sert perd conscience. Je desserre mon emprise, attentif à l’assouplissement de ces membres, à son changement de respiration, et à tous les autres signes que mes sens expérimentés reconnaissent sans faille. Avez-vous déjà serré votre doigt au moyen d’une ficelle qui le comprime à sa base ? Vous le voyez pâlir rapidement, ses forces s’estompent et il se rabougrit, jusqu’à ce que vous ressentiez les picotements qui le font tressaillir. Difficile de retenir les derniers réflexes de vie quand l’oxygène manque. Et je sais très bien distinguer un simulateur d’une proie véritablement inconsciente. Rien de tel que le contact de deux corps pour posséder votre rival, et asseoir votre puissance avec une solidité sans faille.
Paliz est inconscient. - Est-ce que je dois maintenant atteindre mon second objectif, Glaz? - Ou est-ce que Glaz et Palitz sont tous les deux inconscients? Dans ce cas, c'est l'heure d'achever ma mission.
Palitz est inconscient. Maintenant, c’est au tour de mon second objectif : Glaz.
J’aurais eu le temps de maîtriser l’escorte de Palitz à moi tout seul si j’avais voulu, de façon à m’approprier à la fois la jeep, et le destin de trois soldats supplémentaires. Dans ce cas il aurait mieux valu éloigner le véhicule du mirador occupé, pour y déposer mes victimes inconscientes. Près du grillage qui longe le bord du camp, par exemple. A proximité il y a une zone d’exfiltration possible par voie aérienne, et une autre par voie terrestre. Mais dans ce cas il aurait fallu m’assurer qu’aucune patrouille ne risque de découvrir les corps inconscients que j’ai peut-être laissé derrière moi, et que je ne peux pas encore rapatrier. De plus, il y a toujours un soldat parmi les campements voisins.
Néanmoins je ne suis pas un ogre affamé, et la solution la plus fiable n’est pas de laisser ma victime croupir ici, exposée aux turbulences de cet environnement. Le cœur d’une base ennemie n’est pas l’endroit rêvé pour abandonner votre possession. Il faut un environnement calme, et maîtrisé. Près de moi, sous le mirador qui se dresse de l’autre côté du grillage, je me rappelle avoir aperçu une seconde camionnette militaire. Sa chaleur réconfortante maintiendra ma proie dans cet état d’inconscience, grâce à la quiétude de sa cabine. Ni une, ni deux, je hisse le corps de Palitz sur mes épaules, et je reste attentif à tout mouvement venant du mirador. Palitz à l’abri, je suis rassuré.
La moitié de la mission est déjà accomplie. Bref et efficace, c’est ce que j’aime. Il reste un homme vigilant à dominer si je veux mener à bien ma mission. Glaz. A moins que je décide de revenir sur mes pas, pour m’assurer de mes précédentes prises, matées avec rapidité. Je ne suis pas si gourmand, mais je n’aime pas l’idée d’un travail inachevé. Peu importe le chronomètre, je préfère prendre le temps de me fier à mes sens plutôt qu’à mes informateurs. Seul mon instinct me guide. Et quand j’aurais réglé leur compte à ces gaillards, alors je pourrai procéder sereinement à leur extraction héliportée jusqu’à notre base maritime, en appréciant la musique méritée de mon Walkman.
- Je me débrouille tout seul avant l'achèvement de ma mission.
J’entre dans le bâtiment par la porte arrière.
Face à moi des générateurs électriques, entourés de grilles et de barbelés. La visibilité est difficile. Plaqué contre l'angle du mur blanc, je m'assure discrètement que je peux m'avancer sans craindre un regard ennemi éventuel venant de loin, par l’interstice des caisses en bois. Rassuré, je m'approche de la porte grillagée. Heureusement que personne ne regarde dans ma direction, car il faut que je prenne le temps de crocheter la serrure. J'ouvre la porte, puis j'avance discrètement vers la première armoire en métal. Évidemment je la longe par la gauche, afin de maintenir un œil attentif sur la zone qui s'étend au-delà des grillages. J'aperçois alors l'ombre d'un soldat qui risque de me voir... Je suis en situation difficile: impossible de me déplacer à gauche ou à droite, et je ne veux pas faire marche arrière. Par conséquent, j'avance jusqu'à l'armoire électrique qui me fait face, et j'appuie sur le premier gros bouton rouge que je vois. Visiblement, c'était l'interrupteur général du bâtiment. Moi aussi je suis exercé du doigt. Et alors que l'écho des disjoncteurs retentit dans l'enceinte de l’édifice, j'entends un message radio, qui s'inquiète de la coupure électrique auprès des patrouilles du secteur. Je me presse de faire quelques pas en arrière, pour m'abriter de nouveau derrière la première armoire électrique. Le soldat le plus proche vient pour rétablir le courant. Afin d’éviter d'éveiller les soupçons j'attends qu'il remplisse son office, avant de l'allonger à son tour. Il a mérité un repos prolongé. Puis je sors de cette zone grillagée, qui me met mal à l'aise.
Je vois la tour de guet, et de là où je suis j'aperçois un garde qui fait sa ronde, tout là-haut. Je m'approche de la première échelle pour le rejoindre. Et sitôt qu'il détourne son regard je m'avance à découvert, debout sur le rempart. C'est un risque que je prends, bien sûr j'aurais pu rester en bas de l'échelle, et attendre que le garde descende. Encore faudrait-il que personne d'autre ne surgisse, qu'un garde descende avant la tombée de la nuit, et que par chance ce soit bien Glaz, ma cible... Dans ce cas, je pourrais lui enfoncer le canon de mon arme dans les fesses, en lui ordonnant l'ordre de se plier à ma volonté aussitôt et sans un bruit. Rapide certes, mais l'efficacité est relative. Plutôt que d'attendre, je me précipite discrètement au sommet de la tour, trompant la vigilance de son gardien, et achevant de préférence ma manœuvre délicate par une prise de CQC ferme, efficace et surtout discrète. Ma cible était de l'autre côté du mur, heureusement que je suis habile et prudent... Sans prendre le temps de cacher le premier garde, je saisis Glaz à son tour avant que le troisième garde ne réalise quoi que ce soit. Inutile de lui laisser l’occasion de se retourner pour nous voir, et je n'ai pas le temps de porter deux hommes inconscients, alourdis de leur barda. Tant pis, je me contenterai de ma cible. Je me hâte de redescendre en portant son corps amolli sur mes épaules. Avant d'emprunter de nouveau la grande échelle, je prends le temps de bien observer l'enceinte de la base, sur ma droite... Ma position est inconfortable, et le danger est grand. Alors sitôt au pied de l'échelle, je presse le pas jusqu’à la sortie du bâtiment, sans repasser par la zone grillagée que je n'aime pas.
Heureusement que je n’ai pas traîné jusque-là, sans quoi la mission aurait été autrement plus délicate, et j’aurais perdu un temps précieux.
- Est-ce que je dois maintenant atteindre mon second objectif, Palitz? - Ou est-ce que Glaz et Palitz sont tous les deux inconscients? Dans ce cas, c'est l'heure d'achever ma mission.
De retour à ma camionnette, je dois faire de la place pour y installer le corps inconscient de Glaz. Maintenant, c’est au tour de mon second objectif : Palitz.
Je prends le volant. Un coup d'œil sur mon iDroid pour recueillir les dernières infos, et je vois que ma seconde cible m'attend près de mon point d'infiltration. Il faut que je saisisse cette opportunité: grâce à ce véhicule, j'aurais tôt fait d'achever cette mission. Un demi-tour adroit pour le borgne que je suis, et me voici revenu près du pont. J'ai parfaitement étudié les cartes et données du camp ennemi avant de venir. D'ailleurs j'ai pu le vérifier moi-même lorsque j'étais sur le pont: les véhicules qui se rendent au camp Est ressortent par l'autre route. Par conséquent, je n'emprunte par la voie d'entrée: j'utilise ce véhicule pour barrer la voie de sortie, et éviter le déplacement prématuré de ma seconde cible. Si besoin, j’effectue une marche arrière habile, qui éviterait au conducteur de voir Glaz à travers mon pare-brise bien sûr. Un coup d'œil autour de moi avant de m’éloigner de la camionnette... Ce serait contre-productif si une autre patrouille remarquait la sieste de Glaz en mon absence. Espérons que les lunettes de soleils qui masquent ses paupières closes suffisent à le dissimuler.
Je m'avance vers les geôles. A l'aide des jumelles, j'avais aperçu plus tôt la tenue jaune caractéristique de deux prisonniers de guerre détenus ici. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Et puisque ce sont des enfants, je ne compte pas accorder la pitié aux ennemis qui arpentent le camp tout autour de moi. D'ailleurs, je reste très attentif à celui qui monte la garde face à moi, dans l'ombre. S’il s’éloigne, je peux m’occuper de lui facilement. Mais je n'ai pas le temps d'agir quand j'entends un moteur qui vrombit. Je me planque à proximité de mon véhicule, qui obstrue ostensiblement la route, dans l'attente d'une rencontre aussi imminente qu'inévitable. Ils sont deux à bord du véhicule. Ma seconde cible, Palitz, et un soldat. J'attends qu'ils soient tous deux sortis du véhicule, afin de me saisir du mercenaire au crâne rasé.
- Je suis à quelques pas de Palitz, je me saisis de lui d'un bond.
Achèvement de la mission:
Glaz et Palitz, tous deux inconscients, sont en mon pouvoir.
Mes deux objectifs de mission sont presque accomplis. Et leurs corps m’embarrassent. Faut-il que je les extermine maintenant d’un discret coup de couteau, ou bien il vaut mieux que je prenne la peine de les amener au tribunal? Il faut qu'ils soient jugés, et exécutés pour tous les crimes de sang qu'ils ont commis. Mes plus fiables informateurs m’ont dit qu’ils ont tués des civils, des enfants. Mais je connais trop bien les intrigues politiques qui fomentent la haine entre les peuples. Ces hommes sont comme moi. Des mercenaires. Payés pour remplir leur devoir, jusqu'à ce qu'ils disparaissent au combat. Ils ne sont pas idiots, ils sont armés, et ils ont toujours su les règles du jeu. Nous ne sommes que de la chair à canon. Et c'est peut-être ça qui nous rend particulièrement puissants, et impitoyables sur le front. Entre ta propre vie et celle de ton ennemi, le choix est vite fait.
C'est évident, ma sentence est décisive et irrévocable: qu'importe leurs aptitudes, je les ai battu sur leur propre terrain, et la vie de ces hommes m'appartient. C’est pour ça que l’on me paye. La rançon de cet assassinat m'aidera à financer les prochains travaux de notre base maritime. Nos seuls assaillants sont les flots des eaux internationales, et cette structure ultra-moderne nécessite des moyens importants pour se développer de la sorte. Nous avons constamment besoin de vivres, de matériaux et d'argent bien sûr. Nous sommes déjà nombreux, et notre cause mérite des sacrifices. J'en parlerai avec Kaz. Pourquoi garder ces deux hommes en vie? Ils peuvent travailler parmi nous, car la besogne qu’il nous faut accomplir s’accroît sans cesse. Il n’y a pas de limite à l’ouvrage. Ni amis, ni ennemis, nous ne vivons pas pour jouer. Nous savons tous que la vie est ce que l’on a de plus précieux. Et par ma main, ici et maintenant ces hommes sont dorénavant affranchis de leur passé. Ils n’ont plus d’identité. La vie de Glaz et de Palitz est achevée. Ils sont tous les deux réduits à néant. Quel futur les attendrait ? Nous n’avons pas pour vocation de juger, et nous ne voulons pas nous encombrer de prisonniers. Je n’ai pas vraiment d’emploi à leur offrir, tout au plus des occupations. Parce que ce n’est pas l’argent qui les motiverait, ou qui les ferait vivre ensemble en harmonie. Le mieux que je puisse leur offrir, c’est mon propre toit. Un exil politique, en échange de tout ce qui est définitivement perdu. Ce ne sont pas les premiers, alors un de plus ou un de moins...
Quel choix feriez-vous à ma place ? L’hélicoptère attend mes ordres pour venir me chercher…
- Est-ce que j'exécute mes ordres en tuant les deux mercenaires? - Ou est-ce que je leur laisse la vie sauve pour l'instant?
Fin de la mission:
Deux morts gisent devant moi.
Je n’ai aucun moyen de savoir si ces deux mercenaires auraient pu me faire du tort, ou pas. Mon quotidien ne se limite plus à ma propre vie, j’ai d’autres responsabilités qui réclament parfois des sacrifices. Alors dans ma position, l’homme avisé essaye de prédire l’avenir pour décider ce qui est juste. Or, toute décision repose sur des préjugés. Et qu’importe mes certitudes dans l’avenir ou le passé, aucun informateur n’est totalement fiable. Comment faire confiance à qui que ce soit ? Je ne pouvais pas attribuer cette mission à quelqu’un d’autre. Et pourtant, mes choix ne libèrent pas mon réseau de ses responsabilités. Quand je prends une décision capitale, nous devenons tous des bourreaux, des criminels qui agissent contre la cause pacifiste que nous défendons activement. L’équilibre de notre communauté n’est-il pas irrémédiablement menacé ? Je peux cacher ce double homicide, ce serait alors un mensonge cynique. Car c’est d’abord à moi qu’il appartient de montrer l’exemple. Mais quel exemple ?
J’ai commis mon premier meurtre il y a longtemps, depuis mes résolutions ont été bousculées et mises à l’épreuve plus d’une fois. Peut-on aujourd’hui m’accuser d’être le seul responsable d’une forme alternative de génocide ? Si la survie est un combat quotidien, c’est aussi le cas de ma vie. Et ça aide de savoir prendre des décisions rapides, mais ça ne me dispense pas des forfaits honteux dont je suis coupable. Comment pourrai-je cesser d’alourdir le poids de tous mes crimes ? Je ne peux pas porter le monde sur mes épaules, c’est impossible et absurde. Et pourtant… Je sais que j’ai un destin à accomplir. Et il en va de même pour tous ceux que le hasard étend à mes pieds.
La conscience de ma situation n’est pas dénuée de peine. Je me ressaisis. Pour l’heure, j’ai encore deux soldats qui me préoccupent. Ils gardent les deux prisonniers aperçus plus tôt. Qu’adviendra-t-il d’eux lorsque je serai parti ? Deux vies sauvées n’égalent pas les deux meurtres que je viens de commettre. Et même si ce sont des enfants, je ne peux pas les soustraire d’une mort prochaine en échange des vies de quelques mercenaires rompus à la tâche. Sans quoi je serais coupable de déni, d’orgueil ou d’inconscience. Ce qui est peut-être encore pire que d’interrompre prématurément un destin… En tout cas il reste des places dans l’hélicoptère. Et au passage, il ne faudra pas que j’oublie le soldat qui fumait sur son promontoire.
Avant de partir, je médite un instant sur ce que je viens de vivre.
- Combien de morts au cours de cette mission ?
Je décide de ramener les corps inertes de Glaz et Palitz jusqu’à mon point d’exfiltration.
Ils ne pourront pas m’ôter la vie, ça j’en suis certain. Mais gérer une équipe anarchique, et déjà constituée de plusieurs mercenaires, c’est une très lourde responsabilité qui se vit au présent. Il y a constamment des choix à faire, et je suis obligé de prendre des décisions capitales, qui mettent parfois en péril l’équilibre de notre communauté. Mais d'une manière ou d'une autre, la vie d'un homme ne dépend bien souvent que de la décision d'un tiers. Et ce que cet homme fait de cette vie n’appartient qu’à lui-même, selon ses propres croyances. Alors j’estime que la dignité de nos ambitions mérite de prendre les risques que l’on encoure au quotidien, et que notre message pacifiste convaincra quiconque s’intéressera de près à notre cause. Ces deux mercenaires intègreront notre communauté, et nous les formerons fort probablement eux aussi. Parce que c’est d’abord à moi qu’il appartient de montrer l’exemple. Je ne pouvais pas attribuer cette mission à quelqu’un d’autre.
J’ai déjà pris cette décision depuis longtemps, mes résolutions sont fermes, volontaires, et peut-être irréversibles. Je suis devenu opiniâtre avec l’âge, et parfois je m’en félicite. Ça aide à prendre des décisions rapides. Et s’il n’y a qu’une chose à retenir, c’est que chaque instant est précieux. Car j’ai un destin à accomplir. Et il en va de même pour tous ceux que le hasard étend à mes pieds.
Mes idées vagabondent promptement, à la manière de spectres errants qui m’accablent chaque jour davantage. Je me ressaisis. Pour l’heure, j’ai encore deux soldats qui me préoccupent. Ils gardent les deux prisonniers aperçus plus tôt. Qu’adviendra-t-il d’eux lorsque je serai parti ? Même eux je peux altérer leur destin, or il faut que je décide rapidement : qui m’accompagnera dans l’hélicoptère ? Et au passage, il ne faudra pas que j’oublie le soldat qui fumait sur son promontoire.
Avant de partir, je médite un instant sur ce que je viens de vivre.
- Combien de morts au cours de cette mission ?
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Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Mer 18 Mar 2015 15:41
Inscription: Mer 11 Mar 2015 13:30 Messages: 151
Superbe texte j'ai tout lu avec grand plaisir !
Si tu me le permet, je vais faire une petite parodie en immaginant que BB est sur PS3 et pas sur PS4.
"La journée est belle et ensoleillée. C’est bien, je verrai mieux les deux cibles que l'on me charge d'éliminer, mais la mission n'en sera que plus corsée...Mon vieux corps fatigué et mon unique oeil me donnent l'impression que le monde entier est raide et flou. Alors que j'avance dans la zone, des buissons et des rochers apparaissent magiquement à mes cotés. Je cours vers mon objectifs et le monde change sous mes yeux : des gros blocs de polystyrene deviennent des rochers colorés, l'herbe pousse en un instant, des buissons fantomes passent de translucides à visibles. Un an avant, au costa rica, j'étais incapable de ramper a cause de mon age. les soldats ne voyaient pas a plus de trois mètres mais je pouvais écouter mes cassettes sur mon walkman qui marchait sans batterie contrairement a tout mes autres appareils electriques..
La section R&D de la mother base est passé d'une technologie psp a une technologie PS3. Miller m'a bien dit de passer a la ps4 mais je ne l'ai pas écouté.
J'espére que cette mission sera courte. De nombreux autres soldats m'ont dit qu'on pouvait la faire en 3 ou quatre minutes...."
Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Mer 18 Mar 2015 20:11
Inscription: Lun 5 Jan 2015 16:47 Messages: 292
@Phoenyx74 Moi y a pas dmort j ai embarqué les bestiaux et ceux qui gêné dans la base dorment .
"Glaz et Palitz.. la sonorité peu commune de ces noms résonne drôlement à mes oreilles. Surtout quand c’est le fervent Kaz qui les murmure à mon oreille, sur la fréquence radio dédiée à cette mission" Tu pensé a un truc particulier quand tu as écris ca ? Parce que ca m a fait pareil mais jvois pas qui ca peut etre .On sait qu on les auras avec nous dans tpp ..au debut je penser a Baker et Donald Anderson de Mgs 1 mais c est bon ...
Si tu me le permet, je vais faire une petite parodie en immaginant que BB est sur PS3 et pas sur PS4.
"La journée est belle et ensoleillée. C’est bien, je verrai mieux les deux cibles que l'on me charge d'éliminer, mais la mission n'en sera que plus corsée...Mon vieux corps fatigué et mon unique oeil me donnent l'impression que le monde entier est raide et flou. Alors que j'avance dans la zone, des buissons et des rochers apparaissent magiquement à mes cotés. Je cours vers mon objectifs et le monde change sous mes yeux : des gros blocs de polystyrene deviennent des rochers colorés, l'herbe pousse en un instant, des buissons fantomes passent de translucides à visibles. Un an avant, au costa rica, j'étais incapable de ramper a cause de mon age. les soldats ne voyaient pas a plus de trois mètres mais je pouvais écouter mes cassettes sur mon walkman qui marchait sans batterie contrairement a tout mes autres appareils electriques..
La section R&D de la mother base est passé d'une technologie psp a une technologie PS3. Miller m'a bien dit de passer a la ps4 mais je ne l'ai pas écouté.
J'espére que cette mission sera courte. De nombreux autres soldats m'ont dit qu'on pouvait la faire en 3 ou quatre minutes...."
Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Jeu 19 Mar 2015 01:44
Inscription: Dim 26 Fév 2012 00:00 Messages: 3016
degeulanus a écrit:
La section R&D de la mother base est passé d'une technologie psp a une technologie PS3. Miller m'a bien dit de passer a la ps4 mais je ne l'ai pas écouté.
J'espére que cette mission sera courte. De nombreux autres soldats m'ont dit qu'on pouvait la faire en 3 ou quatre minutes....
lol C'est exactement ça que j'ai vécu
ben-ben a écrit:
Tu pensé a un truc particulier quand tu as écris ca ?
Bien sûr Mais je laisse le soin de l'interprétation
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Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Jeu 19 Mar 2015 13:46
Inscription: Mer 11 Mar 2015 13:30 Messages: 151
Une petite question qui me turlupine : Pensez vous que big boss a écouté toutes les cassettes dans ground zeroes ? On sait que le journal de paz de peace walker a été écouté par miller et BB. Le scénario nous impose d'écouter la cassette de la torture de paz.
Mais pour ce qui est des autres cassettes ? Pensez vous que BB les ait écouté ou s'agit il au contraire d'un moyen d'étendre le scénario pour le joueur qui va ainsi au dela des personnages et est en quelque sorte ommniscient ?
Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Jeu 19 Mar 2015 14:11
Inscription: Sam 25 Fév 2012 19:36 Messages: 4135 Localisation: On the road again.
D'ailleurs en parlant de SkullFace, j'ai été étonné qu'il ai une voix "normale". Je m'attendais à un truc plus mysterieux, caverneux peut être. Je me souviens de Gène de PO, qui avait un traitement vraiment sympa.
Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Jeu 19 Mar 2015 15:55
Inscription: Ven 22 Aoû 2014 14:31 Messages: 127
degeulanus a écrit:
Une petite question qui me turlupine : Pensez vous que big boss a écouté toutes les cassettes dans ground zeroes ? On sait que le journal de paz de peace walker a été écouté par miller et BB. Le scénario nous impose d'écouter la cassette de la torture de paz.
Mais pour ce qui est des autres cassettes ? Pensez vous que BB les ait écouté ou s'agit il au contraire d'un moyen d'étendre le scénario pour le joueur qui va ainsi au dela des personnages et est en quelque sorte ommniscient ?
Pour moi, il a seulement écouté la cassette 3, comme dans la mission.
Sujet du message: Re: Metal Gear Solid V : Ground Zeroes
Posté: Jeu 19 Mar 2015 23:20
Inscription: Dim 26 Fév 2012 00:00 Messages: 3016
flying_fox a écrit:
Probablement non ? Sinon, ça n'aurait aucun sens qu'il se fasse piéger. Et encore moins que Kaz souhaite partir en croisade contre Cipher.
Ne pas les écouter pendant la mission ne veux pas dire qu'il n'a pas écouté ensuite. Tout dépend de la façon de jouer de chacun... Que ferait celui qui trouverai toutes les cassettes au départ sans en connaître l'importance? - Soit on ne perd pas de temps à l'écouter et on se fait avoir par surprise... - Ou bien on l'écoute et du coup on a perdu trop de temps en route, ce qui laisse au cheval de Troie tout le temps de faire effet...
C'est la sempiternelle rengaine de la saga: qu'importe ce qui se passe au milieu, la trame principale reste cohérente et inchangée!
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