Certains d'entre vous sont probablement déjà au courant de cette annonce publié sur le site mais pour ceux qui ne sont pas au courant une petite piqure de rappel :
A l'occasion (ou pas ?) des 30 ans de la série, une tournée de concert Metal Gear a été organisée au Japon le 30 Juillet et 2 Août 2017 et ne tardera pas à fouler le sol de nos chères contrées européennes d'ici le 28 Octobre. Heureux seront la majorité de nos membres du forum car nul besoin de se déplacer trop loin, le concert aura lieu à Paris, au Palais des Congrès exactement !
La mise en vente des places est organisé par la compagnie La Fée Sauvage, déjà spécialisé dans l'organisation de concert plutôt "geek" (Kingdom Hearts, Final Fantasy, One Piece) et commencera sur leur site dès le 17 Mars 2018 puis dès le 4 Avril dans les points de ventes standards (Fnac, Carrefour, Leclerc...).
Étant donné qu'il s'agit là d'une tournée européenne, il y a des chances que les places partent très vite, si vous êtes intéressé par cet événement je vous conseille de prendre vos places rapidement !
Du coup à l'occasion de cet événement, si certains d'entre vous sont intéressés et comptent y venir, cela vous dirait-il d'organiser une rencontre entre membres comme lors des 25 ans ou de la sortie de rising voir de MGSV ? ^^
Sujet du message: Re: Metal Gear en concert à Paris
Posté: Jeu 22 Mar 2018 22:14
Inscription: Dim 26 Fév 2012 00:00 Messages: 3016
C'est une excellente nouvelle! Je dirais même plus, c'est une opportunité exceptionnelle pour partager notre saga favorite avec des invités-hors-communauté-MGS...
Pour marquer le coup j'ai réservé quelques places en trop. Si quelques personnes sont intéressées par le tarif groupé c'est possible.
_________________ Je suis dorénavant empli d'une joie chaleureuse et mon cœur battra éternellement pour elle
Sujet du message: Re: Metal Gear en concert à Paris
Posté: Jeu 1 Nov 2018 05:25
Inscription: Dim 26 Fév 2012 00:00 Messages: 3016
A l'issue du concert Metal Gear, voici enfin l'opportunité pour coucher quelques lignes ici, l'écriture étant pour moi le meilleur moyen de conserver le plus fidèlement possible ce que j'ai en tête dans les jours qui suivent un événement aussi exceptionnel. C'est-à-dire le ressenti émotionnel, subjectif et donc nécessairement unique que procurent d'autres médias, tels que la musique, le cinéma ou les jeux vidéo, relativement à leur caractère fondamentalement fugace et éphémère.
Alors, comment l'expérience MGC s'inscrit-elle dans une continuité justifiée de la Saga?
Au niveau de la projection cinématographique:
Parlons d'abord de l'écran, car c'est l'entrée sensorielle la plus grande: En effet, la partie du cerveau stimulée par la vision prédomine sur l'audition, du moins c'est ce rapport qui est communément observé. Pour preuve, on n'assiste pas à un concert comme celui-ci avec les yeux fermés tout du long pour occulter la vision et laisser l'audition dominer. Bien au contraire, la vision renforce la stimulation auditive. De plus, l'écran est l'élément visuel primordial, surtout dans l'univers vidéo-ludique, car du point de vue spectateur le grand écran couvre un champ visuel plus grand que la vue des musiciens et surtout plus attrayant. D'une part des successions d'images fixes n'auraient clairement pas été suffisantes pour satisfaire l'exigence vidéo relative à l'existence même des jeux vidéo, mais d'autre part le manque d'interactivité d'une projection vidéo publique impose une limite, qui réduit la portée potentielle d'un concert comme celui-ci à une catégorie purement visuelle: un concert n'est pas un jeu vidéo, ce qui signifie que l'interactivité du public avec l'écran est irrémédiablement réduite à son minimum, hormis pour celui qui a compilé ces vidéo.
Quel est le minimum d'interactivité susceptible de justifier le caractère vidéo-ludique dans ce genre de concert? - A priori il ne s'agit pas des échanges entre le public et les acteurs, car un concert orchestral se limite tout au plus à plusieurs créneaux d'applaudissements. Non-seulement ces échanges sont plus courts que d'autres scènes musicales, mais en outre il n'y a rien qui permette de distinguer ces échanges par rapport à un concert dédié à une autre thématique que l'art vidéo-ludique. - Néanmoins l'interactivité existe et elle est maximale pour chaque acteur sur scène, essentiellement ceux que l'on appelle à juste titre les joueurs. Chaque musicien est à l'interface exacte entre le néant et le spectateur et ce sont les échanges avec les autres joueurs ainsi que le chef d'orchestre ou la chanteuse qui justifient le caractère ludique. Mais l'influence du public sur ce jeu est négligeable donc on peut considérer que l'interactivité est presque totalement absente du point de vue du public. - Je ne parle pas de l'interactivité des heureux élus qui ont eu la chance incommensurable de rencontrer ou d'échanger avec les vedettes avant ou après le concert, je parle du point de vue qui concerne globalement le public présent en tant que spectateur: l'aspect ludique est inexistant. - Evidemment il y a un mécanisme ludique pour ceux qui découvrent le format ou le thème. Mais je ne parle pas des quelques heureux néophytes qui ont eu l'opportunité privilégiée de découvrir un programme orchestral ou à une Saga comme celle-ci à travers un concert plutôt qu'à travers des jeux interactifs. Ici on échange entre joueurs, alors quel est l'intérêt VIDEO-ludique pour les adeptes Metal Gear? - Omettons de cette argumentation quelques rencontres ou messages pendant ou en dehors du concert, car ce sont des échanges ludiques également transposables à d'autres arts que le jeu vidéo. - Je ne parle évidemment pas d'interactivité visant à casser le quatrième mur ni à prolonger le jeu IRL, pour ceux qui s'attarderaient inutilement sur MGS1 ou MGS2 par exemple. - La réponse principale que je retiens dans le cadre du concert MGC, c'est que l'interactivité qui caractérise généralement ce type de concert est l'échange ressenti par le spectateur, c'es-à-dire à sens unique de la scène vers lui-même et tout particulièrement de l'écran vers le spectateur.
Alors quel est l'intérêt vidéo-ludique de l'écran dans le concert MGC? En sortant du concert, un ami mentionnait le respect des mèmes de la Saga durant la projection. Moi-même je reste plus vindicatif pour remettre en question l'intérêt réel de ces mèmes visuels. D'accord ils caractérisent le parcours de la Saga Metal Gear et ils sont difficilement dissociables, mais la stimulation de ce concert devait-elle pour autant se préoccuper de la projection des mèmes au détriment d'une harmonie et d'une interactivité sensorielle entre l'écran et la musique? Pour ma part je n'ai pas l'oreille musicale et pourtant j'étais presque gêné par le manque de synchronie entre l'audition et la vision. Globalement c'était synchronisé, de temps en temps très-très-bien. D'autres diront parfaitement. Sauf que ce n'est pas la peine de nous leurrer: la Saga Metal Gear ne se caractérise pas seulement par ses mèmes. Mais aussi par une attention exacerbée aux détails, et nous avons tous déjà vu des vidéo qui synchronisaient mieux ces musiques en vidéo. Que ce soit le rythme à court terme, le découpage des titres ou leurs transitions. Alors est-ce que cette synchronie relativement imparfaite du MGC aurait dû être corrigée ou réservée pour les futurs concerts, qui caractériseront le parcours restant de KojiPro par exemple? Je laisse cette question ouverte pour la reprendre plus loin et recentrer le discours sur la nature de l'interactivité. Le véritable intérêt de la stimulation visuelle, ce sont essentiellement les souvenirs, la nostalgie et les émotions déjà vécues et passées. Autrement dit, la réactivation d'une mémoire sensorielle et qui permet de plonger le spectateur dans l'ambiance du jeu, pour revivre à nouveau voire autrement ces émotions. Une nature vidéo-ludique conçue pour l'expert Metal Gear qui, seul, possède la mémoire de son propre vécu et de ses propres connaissances. Et si l'on se limite à cette considération, le concert MGC est nécessairement réussi dès lors que n'importe quelle vidéo à peu près appropriée à chaque titre est projetée, permettant de stimuler au moment opportun la mémoire du joueur, même un joueur légèrement tatillon comme moi sur la synchronie voire le contenu. Bien entendu c'est super agréable de revivre 30 ans de jeu en seulement 2h de concert orchestral. Et j'ai tout à fait conscience du travail colossal qui aurait dû être fourni pour optimiser des détails personnels comme la synchronie, surtout pour satisfaire chacun. J'ignore combien de temps j'aurai dû consacrer aux montages pour me satisfaire moi-même en matière de synchronie, mais probablement plusieurs mois d'activité continue. Perso j'ai évidemment ressenti beaucoup d'émotions avec ces vidéo, c'est l'essentiel.
L'expérience MGC est-elle réservée aux adulateurs de la Saga? L'écran seul suffit à répondre non. Certes, l'adepte tatillon comme moi trouve à discuter le médium ou son rythme, sans même rentrer dans le détail du contenu. Par contre, je viens de justifier que la qualité de cette expérience dépend de la qualité du spectateur lui-même. De sorte qu'un joueur plus expert qu'un autre ne peut ressentir que davantage d'émotions lorsqu'il est confronté à ses propres souvenirs et il serait idiot de penser qu'il existe une élite ou des groupes totalement détachés de leur passé Metal Gear. Cette Saga est trop imposante et définitivement inscrite dans nos mémoires individuelles de joueurs, nous ne pourrons jamais totalement omettre nos souvenirs puis il n'y a pas de date de péremption pour ressasser les souvenirs, qu'ils soient bons ou non. Et réciproquement, l'interactivité minimaliste est un levier intéressant à activer chez les néophytes qui ne connaissent pas la Saga ou qui ne sont pas familiarisés aux jeux-vidéo. Donc j'ai moi-même tenté l'expérience pour la toute première fois avec famille et amis, néophytes pour certains ou partiellement connaisseurs pour d'autres. Et cette expérience s'est avérée positivement concluante: la qualité du MGC est tout à fait appropriée pour les profanes également, les vidéo ont marqué les esprits et suscité un véritable enthousiasme, sans dépendance aux souvenirs du joueur chevronné. Cependant les vidéo n'auraient certainement pas suffi pour une initiation et la musique elle-même a énormément influencé aussi la découverte, ce que je développe par la suite.
NB: petite observation sur un reflet de lumière persistant au niveau de l'écran, probablement dû à l'éclairage de la scène et possiblement dû au reflet d'instrument(s) sur l'écran.
En résumé, les projections vidéo du MGC ont un apport minimaliste à la juste limite de la qualité qu'on peut attendre dans cette Saga vidéo-ludique hors norme, mais qui reste tout à fait valable dans le cadre du MGC et quel que soit le niveau de connaissance Metal Gear des spectateurs.
Au niveau de l'orchestration:
Sur cet aspect mon retour est plus personnel, car je sais que je n'ai pas l'oreille musicale ni les connaissances appropriées pour émettre une opinion pertinente. Cependant, je pense que mon retour subjectif pourrait être représentatif du ressenti global des spectateurs réunis au MGC.
Globalement: Le spectateur vibre inévitablement en harmonie avec les musiciens, bercé par la nostalgie que suscite l'écoute des titres biens connus. On ne peut pas rester de marbre après avoir entendu ces titres pendant nos dizaines ou centaines d'heures de jeu! Dans un cadre aussi exceptionnel, la stimulation est puissante et sans comparaison avec l'écoute habituelle des musiques pendant le jeu, ou de manière isolée les CD officiels de la Saga. Et l'orchestration permet un véritable moment de recueillement, un périple personnel qui fait voyager chacun de nous dans ses souvenirs sensoriels et émotifs.
L'orchestre du MGC vaut-il un transport exceptionnel? Dans la mesure où je suis moi-même un joueur qui préfère la stimulation visuelle à la stimulation auditive, je me suis heureusement surpris à décrocher involontairement l'écran du regard à plusieurs reprises pour admirer les musiciens. Tout particulièrement à chaque solo instrumental ou lors d'une reprise en chœur de toutes les cordes, charmé à la fois par le son et le balais aérien des archets. Des moments intenses qui prédominent selon moi sur plusieurs moments forts du concert, alors la réponse est indéniable: on ne peut pas vivre ce genre de moment chez soi, il faut être face à l'orchestre pour ressentir ces émotions uniques et qui s'ajoutent à tout mon vécu de joueur. Mentions spéciales au solo clarinette et particulièrement émouvant de The Best is Yet to Come et à la version instrumentale de Love Deterrence, que j'affectionne tout particulièrement aussi ^^ Deux moments intenses parmi ceux qui m'ont le plus transporté.
Le moment le plus fort que j'ai ressenti: Fortune. A mon goût il ne s'agit pas du personnage le plus emblématique et je n'attendais rien de particulier. Mais je me trompais.... D'une part, le montage a judicieusement arrêté son enchaînement de vidéo et de mèmes pour valoriser la mise en scène de ce personnage avec le rythme original du jeu. Certes, j'ai toujours ressenti énormément d'émotions dans ce passage de MGS2 et déjà dans le jeu la musique me transportait avec émotion, les yeux brillants. Mais cette fois le charme a opéré plus fort que jamais, plus fort que dans le jeu lui-même! Après le concert j'ai vérifié mon ressenti et je confirme que je n'avais jamais regardé ce passage dans sa version instrumentale seule, sans bruitages et sans la voix déjà captivante pour moi de Maura Gale. Et durant le concert ce ressenti était très différent! Un passage inoubliable, qui suffit pour moi à justifier l'intérêt d'un concert comme celui-ci: valoriser la bande-son originale en réussissant à surpasser l'original lorsque c'est possible, avec un très bon dosage comme on affectionne tant dans ces jeux. Dans cet exemple, le succès fut atteint en épurant toute la stimulation auditive au profit du solo instrumental. D'autre part, à ce moment précis mon ressenti personnel était en parfaite harmonie avec la solitude de ce personnage, ce qui paraît tout de même paradoxal quand on considère que je suis venu au concert avec de nombreux amis, y compris ma famille et mes plus proches amis hors MGS, et avec qui j'étais enchanté de partager ce moment... Ou alors, j'ai précisément mieux ressenti cette émotion, précisément parce que j'étais dans un état émotionnel initialement situé à l'extrême opposé de Fortune. Ce qui prouve alors la qualité de ces deux média conjugués pour amener le spectateur à une émotion spontanée. Quoi qu'il en soit, il apparaît que les émotions nous trahissent parfois sans qu'on s'y attende, avec un contraste et un paroxysme saisissant, bouleversant. Un ressenti exceptionnel qui ne peut pas être raconté et qui peut seulement être vécu, personnellement.
Est-ce que la stimulation visuelle est nécessaire et appropriée pour accompagner l'orchestre du MGC? J'ai expliqué qu'il y a des moments orchestraux qui se suffisent à eux-mêmes, sans vidéo, mais j'ai également expliqué l'intérêt de cette stimulation visuelle pour amplifier le ressenti spectateur. Et je suis convaincu que l'attention du spectateur doit nécessairement être stimulée avec les images vidéo. Pour preuve: mon moment le plus fort de ce spectacle. Car j'avais déjà écouté la bande originale, sans vidéo, et c'est la découverte de la version instrumentale seulement accompagnée de la vidéo d'origine qui a permis l'intensité de cette scène. Et inconsciemment, c'est peut-être aussi parce que c'était l'un des moments (voire le moment?) le plus durablement identique aux vidéo originales du jeu. Comme si la projection d'un montage HD des mèmes Metal Gear ne pouvait pas surpasser la puissance de la mise en scène originale, comme si la synchronisation de la bande sonore et des vidéo originales était à la fois nécessaire et déjà parfaite et intouchable, du moins pour ce moment précis qui, seul, a surpassé les autres pics d'émotions ressentis sur l'ensemble de la partie orchestrale.
La participation élémentaire de Nicholas Buc: Le chef d'orchestre a lui-même arrangé les orchestrations musicales à l'époque des concerts japonais. Sa participation exacte est difficile à qualifier pour chaque titre, car la seule information publiée jusque-là concerne la longue liste des percussions utilisées. Et quelle liste! Vibraphone, chimes, caisses claires, Toms, Cymbale suspendue, Cymbales, grand tambour taiko, grosse caisse, barre chimes, enclume, tam tam, timbales, congas, bongos, djembé, tambourin rock, shaker, œufs, shaker en bois, tambourin riqq, temple-block, tambour bodhràn, sagattes, claves, maracas et triangle... En-dessous de cette liste on observe aussi la présences des trois guitares, (basse, acoustique et électrique), dissimulées au fond de l'orchestre, que la plupart des spectateurs ont beaucoup apprécié d'entendre. Une exhibition dans la demi-mesure qui est remarquable pour un rôle aussi exceptionnel et qui donne envie d'en savoir davantage!
En résumé, l'orchestration musicale du MGC vaut le voyage, car le spectacle instrumental suscite un transport émotionnel qui parvient à dépasser à plusieurs reprises la nostalgie des vidéo et, parfois, le jeu-vidéo original auquel je voue pourtant moi-même un culte sincèrement très respectueux voire peu commun.
Au niveau des chansons:
J'ai mentionné la prépondérance des vidéos sur les instruments, alors passons au niveau inférieur de présence scénique: les chansons et l'interprète principale, Donna Burke. En effet, c'est la diva officielle qui passe le moins de temps sur scène!
Le choix d'un programme lapidaire ou lapidé: Les spectateurs du MGC ont assisté à trois interprétations vocales: l'acte I de Big Boss, conclu sur Sins of The Father, puis la fin du concert conclu avec Snake Eater et enfin l'indispensable Heavens Divide, qui a fait la renommée de Donna Burke dans l'univers Metal Gear. Sans oublier les deux titres originaux préalablement cités: Love Deterrence et The Best is Yet To Come, dans leurs versions instrumentales. Autrement dit, la présence exceptionnelle de Donna au concert était rendue d'autant plus exceptionnelle qu'elle n'interprétait que les chansons phares et qui ont été composées pour elle, dans les épisodes canons de Metal Gear Peace Walker et TPP, ainsi que le titre essentiel pour de nombreux adeptes et qui caractérise Big Boss dans MGS3. Alors je vais essayer de décrire aussi fidèlement que possible les interprétations de la chanteuse, c'est-à-dire en essayant de conserver l'objectivité sincère d'un adepte avoué.
Pour une mise en scène mémorable: Le maquillage intervient légèrement dans la transformation subtile de Donna, car il ne fait aucun doute sur le rôle de matriarche inspiré de Charlotte Rampling, qu'elle endosse très volontiers et néanmoins avec un numour ingénieux. Et sa présence scénique très personnelle est plébiscitée à chaque entrée, par les ruées d'applaudissements adulateurs et qui accompagnent la diva jusqu'à sa place tant attendue: sous les projecteurs. Car la lady chatoie comme le soleil et la réaction immédiate de la salle ne fait aucun doute sur son incarnation divine. Même l'apparition tumultueuse du titre Metal Gear in Concert, au début de chaque acte, ne peut pas rivaliser avec son encensement. Les adeptes attentifs de l'univers Metal Gear savent reconnaître, à sa démarche discrètement chaloupée, les courbes gracieuses d'une belle femme qui dissimule son charme naturel, au profit d'une élégance digne de l'interprétation sensationnelle qui lui est confiée. Car ce sont les paillettes de sa garde-robe qui enflamment immédiatement les yeux du public, Donna brille de mille feux avant même d'ouvrir la bouche. Il faut un véritable talent pour supporter le poids magistral qui lui incombe! Et une humilité sincère pour conquérir et préserver des spectateurs aussi exigeants, une authenticité qui transparaît chaque fois que Donna remercie les musiciens, le chef d'orchestre ou le public lui-même. L'actrice m'a finalement paru au summum de son humble acceptation lorsqu'elle a montré sur son visage le privilège jovial de tenir la main de Nicholas Buc, pour saluer ensuite le public ensemble, juste avant de quitter définitivement la scène à l'issue de son interprétation. Car la réaction du public ne fait aucun doute sur la pression prestigieuse qui reposait tout au long du concert sur les épaules féminines, encore davantage que dans la main du chef d'orchestre. Et l'acclamation décisive du public, qui s'est levé pour raccompagner la vedette jusqu'aux coulisses, démontre que l'interprétation est collectivement approuvée et réussie avec brio. La bonne fée qui tenait véritablement la baguette du concert a su satisfaire et emporter la clameur de son public, un miracle! On reconnaît là l'expérience honorable d'une idole, qui sait régulièrement ravir l'enthousiasme au sein de l'archipel. Et il apparaît évident que la véritable interaction de ce concert c'est précisément la réaction du public à la présence de Donna. Car le succès de sa prestation a permis, en date du 28 octobre 2018, de consacrer et d'ériger enfin l'artiste à son rang mérité de star internationale, dès son premier spectacle à Paris. Une date historique qui présage, souhaitons-le, d'un succès renouvelé sur le continent américain, lors des prochaines dates du concert MGC. Bravo Donna, excellent!
La raison du succès, c'est une interprétation vocale et corporelle très personnelles: Dès les premières paroles de son show, la diva n'était comparable qu'à elle-même: interprétant Sins of The Father avec une virtuosité vocale hors norme et une sincérité émouvante. Pour autant, Donna n'est pas constante dans ses propres prestations... Depuis les débuts elle a su renouveler son propre registre, pour atteindre dorénavant une tonalité plus grave et plus profonde qu'à l'époque de la bande annonce de l'E3, faisant dire à certains spectateurs autour de moi, lors de l'entracte, qu'elle n'avait pas la même voix que d'habitude. En effet, le public Européen garde en mémoire l'époque de la bande annonce plutôt que la version symphonique de 2018. Mais l'extrait paru cette année, du concert à Tokyo, démontre la volonté artistique d'adopter un ton encore plus rauque, presque viril et nettement plus proche de son public masculin. Un contraste remarquable qui relie la chanteuse à son public, ironiquement souligné par le chef d'orchestre au cours des acclamations, lorsqu'il a adressé un signe phallique à la clameur des spectateurs. En somme, c'est une adaptation remarquable de la gamme vocale de la chanteuse, qui réussit l'exploit de répondre aux attentes de ses spectateurs et tenir avec talent un vibrato qui s'éloigne de son registre naturel, mais sans se démunir de son charme féminin ni des orientations artistiques qui avaient déterminées la conduite de sa performance, dès l'époque de la création de MGSV. Et la personnalisation du numéro s'étend encore au-delà, surtout avec l'attitude corporelle de Donna qui est apparue résolument plus provocante et impliquée pour le public occidental que pour son public japonais habituel. Des contorsions spectaculaires qui évoquent le concours de 2015, mais qui sont dorénavant conjuguées à sa performance vocale. Une prouesse artistique admirable, qui implique une capacité physique d'autant plus remarquable que la note tient bien, malgré l'implication corporelle caractéristique de l'entraînement théâtral de Donna. La chanteuse a du souffle et du talent. Elle engage toutes ses facultés au service des joueurs Metal Gear, assurant ainsi le relais artistique de la légende vers le tout public: son souffle et ses convulsions véhiculent très bien la douleur et toutes les émotions qui accompagnent les pêchés du Père, la sensualité onduleuse du mangeur de serpents et le paroxysme affectif des cieux qui divisent. Son public américain sera peut-être moins sensible à cette performance vocale qu'au show corporel lui-même, mais à Paris la chanteuse a brillamment modéré son investissement afin de conserver un équilibre et une justesse dans les gestes aussi bien que dans la voix. Car le public néophyte qui m'accompagnait a globalement adoré sa prestation, à la très juste limite de la rupture: un seul d'entre eux a préféré la prestation musicale à la performance vocale, visiblement gêné par la puissance scénique de l'artiste, une gêne qui s'explique par l'ignorance de ce spectateur par rapport aux mèmes projetés à l'écran. Donc Donna mérite amplement d'être saluée pour l'efficacité et l'énergie de sa prouesse viscérale, à connotation sépulcrale écrasante. Ainsi que l'engagement insondable et néanmoins incommensurable d'une artiste au grand cœur, entièrement investie de manière emblématique et unique. Le temps de sa prestation Donna assume pleinement son rôle volontaire, déterminée et résolue à accomplir sa mission, gonflé de sentiments et d'émotions vibrants qui montent crescendo jusqu'à l'explosion, laissant finalement transparaître en l'espace de quelques minutes la véritable humanité dissimulée dans les mélodies de notre Saga favorite. Surpassant immanquablement la puissance de n'importe quel autre musicien ou titre instrumental.
En résumé, la diva endosse talentueusement son rôle et elle mérite incontestablement le succès international de son interprétation. Brillante, tumultueuse et phénoménale. La touche humaine entière, primordiale et essentielle à un concert Metal Gear. Car Donna est probablement la seule voix qui ait la capacité, la puissance et l'énergie de porter avec tout son corps et toute son âme l'ensemble du concert, jusqu'aux louanges attendues par les admirateurs Metal Gear de tous les pays. Et jusqu'à faire chavirer toute une salle avec un large panel subjectif et interactif d'émotions intenses, caractéristique de la Saga Metal Gear.
Les lacunes du spectacle:
J'ai déjà mentionné l'absence de paroles pour deux titres incontournables du concert. Certes, ces paroles ont été substituées par une superbe orchestration que j'espère pouvoir entendre à nouveau un jour, du moins sur CD. Mais par-delà le succès instrumental et le regret inévitable de ne pas entendre à cette occasion la diva dans ces deux titres, où elle a déjà démontré la qualité de sa performance dans The Best is Yet To Come, ce que je tiens à souligner c'est précisément la place primordiale que ces deux titres occupent par rapport au reste du programme: d'une part une place prépondérante dans le travail d'orchestration, probablement dans l'entraînement et les répétitions aussi, et d'autre part une place qui occupe une réalité tangible du concert, comparativement aux nombreuses autres chansons restées totalement absentes... Le registre de la chanteuse est pourtant richissime, presque exhaustif dans l'univers canonique: I can't Say Goodbye to Yesterday, Love Theme et même Quiet Theme pour lequel elle a beaucoup accompagné Stefanie Joosten, un soutien dynamique jusqu'au pied de la scène des Game Awards.
Konami n'était pas discret mais totalement muet sur la communication du spectacle, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans l'enceinte du Palais des Congrès. Un affichage restreint au stricte minimum, pour aiguiller le placement. Une bande annonce sans rapport, davantage d'image Disney? Au niveau merchandising on peut se féliciter d'avoir vu un T-shirt et 1 sac Konami tout au plus. Et aucune illustration autorisée dans l'enceinte de l’amphithéâtre. Même l'artwork des 25 ans, pour lequel les organisateurs ont exceptionnellement réussi l'exploit d'obtenir l'autorisation, n'était pas présent dans l'enceinte du concert au-delà du cœur de quelques fans. Et ne parlons pas de l'absence de mention des auteurs... Autrement dit, pour accompagner les musiques et les vidéos il n'y avait qu'une image, réduite à sa présence la plus sommaire: le titre de la licence. La seule image qui pouvait être photographiée correctement pour diffuser sur les réseaux sociaux. Cette stratégie de communication inexistante suffit à expliquer qu'il n'y ait pas eu une salle comble mais plutôt un nombre impressionnant de sièges vides éparpillés dans toute la salle. Des sièges vides qui témoignent indirectement des nombreux absents, dont la place est inestimable. Et malgré tous ces travers, le succès était au rendez-vous pour applaudir vigoureusement l'orchestre et la bien-nommée interprète: la diva.
Comment expliquer cette communication insolite dans l'univers de Metal Gear Solid? Qu'il s'agissait d'un accident de parcours, d'une négligence de l'éditeur pour sa licence phare ou d'une estime silencieuse pour les principaux absents? Le jeu de piste se révèle discrètement, au regard des affiches tardivement affichées dans le hall, après la fin du spectacle. Les illustrations publiques étaient bien présentes, comme des témoins excessivement timides.
En résumé, les spectateurs auront souffert de nombreuses lacunes dans la communication, dans le programme musical, au stand commercial et même au sein du public lui-même. A tel point que le chef d'orchestre et la chanteuse n'auraient pas pu donner la moindre signature si le hasard n'avait pas permis à quelques heureux scrutateurs de défier l'impossible pour provoquer une rencontre accidentelle.
Au niveau de la cohésion d'ensemble:
Un programme paradoxal: Les précédents résumés montrent que la stratégie de communication était inversée par rapport aux attentes du public: les vidéo présentes étaient réduites au stricte minimum, pour accompagner un orchestre de qualité et une diva époustouflante, presque aussi rare que les nombreuses absences cruellement constatées. Le paradoxe de cette stratégie témoigne, indirectement, l'allure d'un spectacle conçu pour rendre un hommage funéraire à la fin d'un cycle de vie, d'une durée extraordinaire de 30 années continues. A l'instar des chansons ou du visage emblématique du concert, Donna Burke, dont le succès était inversement proportionnel à son temps de présence. Les premiers seront les derniers, et réciproquement. Les adeptes savent tous, intérieurement, à qui s'adressait réellement, très solennellement, le culte des spectateurs et de la musique. Un hommage dont l'efficacité est soulignée par sa modération et son auto-censure larmoyante. Les vidéo auraient elles pu êtres retirées de l'écran? En ce qui concerne la dimension d'un concert symphonique et d'une salle bondée, je ne pense pas. Il fallait une interaction vidéo réduite à son stricte minimum afin d'agir comme un medium hypnotisant capable de renforcer la stimulation auditive. C'est cette vocation vidéo pour la fascination visuelle qui m'a perturbé dans la synchronisation de la musique avec les vidéo, car elles pourraient être davantage synchronisées selon moi, pour renforcer le caractère hypnotique. Même si le succès montre que cette hyper-synchronisation n'était pas réellement nécessaire pour une plus large portion du public: les émotions étaient déjà puissantes et inévitables..
Comment oublier quelques petites attentions inestimables? Lors du deuxième acte, Donna a très exceptionnellement rompu l'ambiance essentiellement musicale du concert afin de s'adresser en japonais au public présent. Une jolie ouverture pour augurer l'interaction finale du concert, en titillant à la fois la tendresse des joueurs présents pour le charme japanophone et à la fois pour souligner l'origine du concert. Elle s'est finalement excusée, en anglais, de ne pas s'adresser en français au public de Paris, une excuse évidemment superflue pour ses admirateurs comme moi, bien que nécessaire à l'oreille de nombreux francophones présents. Arigato Dona! Outre les paroles finales qui se suffisent à elle-même, le simple titre d'Heavens Divide était irrémédiablement désigné pour conclure le MGC et interrompre le flot d'émotions qui s'était déversé dans nos yeux. Nous étions contraints de nous quitter sur ces mots, après un bref salut conjoint de Donna main dans la main avec Nicholas Buc. Alors comment espérer une séance de dédicaces après des paroles aussi émouvantes? Un départ expédié semblait la seule réponse possible, avec pour ma part un ultime pincement dans la poitrine, malgré l'entourage amical qui m'accompagnait jusqu'à la sortie, car mon cœur avait déjà beaucoup cahoté pendant tout le spectacle. Et puis doit-on vraiment tirer un trait définitif sur ces nouvelles émotions, qui se dissimulent à leur tour dans nos souvenirs? Ne devons-nous pas plutôt continuer de chanter en notre for intérieur des croyances communes et qui étaient suffisamment fortes, pour tenir si longtemps rassemblés les joueurs de tous les pays? En ce qui me concerne, la fin de la Saga et le départ de Donna ne me laissent pas de marbre: je suis dorénavant empli d'une joie chaleureuse et mon cœur battra éternellement pour elle, au rythme de 88 pulsations restées silencieuses jusque-là, pendant près de 3 ans.
Épithète d'un hommage mortifère, dédié à une intimité respectueuse: Grâce au MGC, le succès de la chanteuse s'étend même au-delà des frontières des vidéos et du jeu-vidéo, qui sont absents de ses prestations scéniques.... J'irais jusqu'à ajouter que l'interprétation de Donna Burke n'a presque pas besoin d'orchestre symphonique pour accomplir son tour de force, suggérant que la musique n'est qu'un faire valoir de sa véritable performance vocale, qui permet la préparation du public et l'accompagnement formel des spectateurs, à chaque palier de confession qui sert d'ascenseur émotionnel, jusqu'aux paroles finales. Mais c'est inutile que je développe davantage et je laisse à chacun l'opinion de juger les performances studio de Sins of The Father et Snake Eater. Pour ma part, j'attends avec impatience le retour en France de Donna, pour interpréter ses autres titres avec son groupe de jazz, le Ganime, dans une ambiance intimiste nettement plus propice aux résonances émotionnelles et aux interactions d'une salle d'initiés. Et j'espère que la tournée Européenne se renouvellera pour continuer de propager la voix de Donna au-delà des cercles habitués et des adeptes déjà convertis. Car c'est bien le moins que méritent la talentueuse maîtresse de cérémonie et les messages essentiels qu'elle porte, quand bien même cette cérémonie dissimule une oraison funeste. Certains pans de l'éloge funèbre n'ont pas besoin de vidéo hypnotique ni d'être étalées à la face du monde pour exalter celles et ceux qui sont dans les confidences et qui souhaitent se recueillir: chacun d'entre nous, qui constituons la famille du chœur. La chanteuse se suffit à elle-même alors espérons que la prochaine tournée mondiale du MGC permettra à Donna de réunir enfin son petit groupe à Paris, pour nous offrir au moins une fois la possibilité de la commémoration respectueuse tant attendue et au moins aussi bien conçue que le MGC, afin de nous faire revivre une nouvelle fois les souvenirs que nous hébergeons en chacun de nous et qui méritent de subsister éternellement.
Au revoir Donna!
En conclusion, l'idole australienne des japonais a été consacrée star internationale quelques jours avant la fête des morts et elle mérite dorénavant de débuter sa tournée mondiale, pour prodiguer dans tous les pays l'hommage public que la licence Metal Gear peut offrir au plus grand nombre, même sans le soutien actif de Konami. Ce n'est pas nécessaire de changer le rythme ou le programme minimaliste, parfaits pour le tout public, et pour que les spectateurs se réunissent aux pieds de la diva pour tomber à leur tour sous le charme, qu'ils soient des joueurs émérites ou non. Et ainsi les véritables adorateurs de Metal Gear pourront considérer que cette tournée prend une allure indispensable, qu'elle doit peut-être même se renouveler éternellement. C'est l'essence même du jeu: il faut qu'un succès répété soit au rendez-vous pour être représentatif de notre Saga favorite. Sans public il ne pourrait pas y avoir d'artiste pour voler d'un pays à l'autre et continuer de chanter en hommage des disparus. Et sans artiste, certains adeptes dont je fais pieusement partie ne pourront jamais concrétiser, très patiemment, l'espoir d'une occasion intimiste réellement appropriée. A savoir, une rencontre discrète destinée au recueillement introverti et propice à la reviviscence des émotions. Dans un profond respect à l'égard de la chanteuse, de ce qu'elle incarne et de tout ce qu'elle diffuse si généreusement à la face du monde.
_________________ Je suis dorénavant empli d'une joie chaleureuse et mon cœur battra éternellement pour elle
Sujet du message: Re: Metal Gear en concert à Paris
Posté: Dim 4 Nov 2018 00:16
Inscription: Jeu 10 Déc 2015 15:41 Messages: 36
Wow, sacré retour sur le concert que tu nous as fait là !!!
Je te rejoins sur la plupart des choses que tu dis Phoenyx74. Effectivement, la comm' était légère, la boutique bien sans plus, la salle bien remplie certes mais pas pleine pleine, etc... Mais l'essentiel était là, et sacrément, c'est à dire le concert en lui-même !
Je suis d'accord sur la magnifique version instru de The Best Is Yet To Come. Entendre de la guitare électrique ici et là m'a aussi bien fait plaisir. Je regrette légèrement que les choeurs ne soient réalisés que via un clavier, mais ça tenait largement la route. Le thème de Fortune était effectivement très beau. Perso, j'ai été très marqué par le départ du show avec MGS3, car dès les premières notes, tu comprends que tu vas vivre un truc de fou émotionnellement. Le choix de l'ordre chronologique est ... logique ^^ mais forcément gâche un peu le suspense. Mais peu importe. Et que dire de Donna Burke? Tu multiplies les superlatifs à son égard, à juste raison ! Par ses 2 chansons et son rôle d'iDroid, elle est une voix incontournable de la saga. Et quelle voix ! J'en ai eu les larmes aux yeux à chacune de ses 3 apparitions !
Bref, un moment extraordinaire pour ma part, comme pour le public en général je pense. Et c'est avec grande chance que j'ai même eu l'occasion de passer un petit moment avec Miss Burke en coulilsses. Je l'avais déjà ressenti lors d'interviews ou autre, mais c'est effectivement une personne admirable, charmante, ouverte, respectueuse, etc...
Sujet du message: Re: Metal Gear en concert à Paris
Posté: Lun 5 Nov 2018 17:13
Inscription: Mar 10 Avr 2012 21:27 Messages: 4559 Localisation: Aix en provence
Félicitation à phoenyx74 pour tout le travail qu'il a fait pour cet événement. Clairement plus de passion et de volonté de bien faire chez les fans que chez Konami.....
_________________
After the end of MGS V: The Phantom Pain, the fanbase was split into two - Lovers and Haters. This marked the beginning of the era called the Kojima War."
Sujet du message: Re: Metal Gear en concert à Paris
Posté: Mar 20 Nov 2018 03:44
Inscription: Dim 26 Fév 2012 00:00 Messages: 3016
Merci à tous pour vos messages et MP, ça fait plaisir de partager
D'ailleurs les vidéos circulent et ça fait très plaisir de revive ces grands moments Espérons au moins un CD Wild Faery pour la suite!
LinkinPach a écrit:
Perso, j'ai été très marqué par le départ du show avec MGS3, car dès les premières notes, tu comprends que tu vas vivre un truc de fou émotionnellement. Le choix de l'ordre chronologique est ... logique ^^ mais forcément gâche un peu le suspense. Mais peu importe. Et que dire de Donna Burke? Tu multiplies les superlatifs à son égard, à juste raison ! Par ses 2 chansons et son rôle d'iDroid, elle est une voix incontournable de la saga. Et quelle voix ! J'en ai eu les larmes aux yeux à chacune de ses 3 apparitions !
Oui c'est nécessairement très difficile de surprendre des fans, m'enfin je pense que la vraie difficulté d'un concert pareil consiste surtout dans le dosage du programme... C'est justement difficile de condenser autant de morceaux épiques et de représenter en 2h de temps les vagues d'émotions qu'on a vécu dans un jeu vidéo, surtout quand le rythme varie d'un extrême à l'autre comme dans Metal Gear. Je pense que c'est l'une des raison pour lesquelles les solo étaient précisément mes moments favoris, indépendamment de l'accompagnement scénique très réussi de Donna. Elle-seule peut apporter à ce concert un souffle organique aussi puissant et représentatif de notre saga favorite! D'où mes compliments: elle a nettement réussi une nouvelle fois et j'avais évidemment eu les larmes aux yeux, comme tout le monde
Et bravo pour ta jolie rencontre
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