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Metal Gear Solid

Editeur : Konami
Développeur : Konami
Genre : Action-aventure
Plate-forme : PlayStation
Disponibilité : 1998
 
Le test de Metal Gear Solid
Metal Gear Solid, trois mots qui rendent aujourd'hui la plupart des joueurs intarissable. La série existe depuis 1987 et pourtant c'est grâce à cet épisode que Solid Snake est devenu une star des jeux vidéo et Hideo Kojima un des plus grands développeurs connus au monde. Et pour cause, ce Metal Gear Solid est à ce jour le meilleur épisode de la série.

Silence, on tourne.

Dès les premières images du jeu, c'est l'atmosphère qui retient l'attention. Tout débute comme dans un film, et quel film ! La mise en scène est très travaillée : plans variés, montage dynamique, voix off, musiques ne sont là que pour donner le ton au joueur. Durant l'aventure, il n'est pas rare de déposer le pad pour regarder les cinématiques du jeu, mais c'est toujours un plaisir.
Avant d'entrer dans cette aventure, il est préférable de choisir briefing dans le menu. Il informera beaucoup plus sur les protagonistes et de ce qu'il se passe à Shadow Moses.
Le scénario au début est très simple : En Alaska, Snake doit s'infiltrer dans une base tombée aux mains d'une organisation terroriste qui menace le monde d'une attaque nucléaire et libérer des otages importants. Scénario pas très original et on pourrait penser qu'on a droit à une nouvelle fois à un jeu d'action comme les autres. Détrompez-vous. Le scénario est exceptionnel et les rebondissements sont extrêmement nombreux. On n'en prend plein la g... Pour ne pas gâcher le suspens, je n'en dirai pas plus. C'est bien simple, s'engager dans Metal Gear Solid, c'est s'engager dans une expérience vidéoludique inoubliable.


Showtime !

Côté gameplay, le mot d'ordre est la discrétion. Foncer comme un malade dans le ventre des ennemis n'est en aucun cas la solution.Et comme dit un des nombreux dictons que Mei Ling se fera un plaisir de rappeler à Snake « Se sachant lent, le serpent attaque rapidement » Ici le joueur devra faire preuve de patience et d'astuce.

Snake devra faire attention aux flaques d'eaux, utiliser une arme silencieuse, ne pas prendre froid au risque de prendre un rhume, et j'en passe. Le moindre faux pas peut engendrer un game over. Du coup, le jeu devient génialement stressant. Une fois découvert, il sera difficile de se débarrasser des gardes. Les ennemis sont dotés d'une IA très poussée (pour l'époque, bien sûr). Ils sont capable de suivre des traces de pas dans la neige, d'entendre des bruits, ou de lancer des grenades dans des conduits si Snake s'y trouve. Pendant leur ronde, il arrive qu'un des gardes somnole, un autre s'étire ou même qu'un d'eux aille aux toilettes.
Le joueur avant d'attaquer devra analyser les rondes de chacun, pour éviter la moindre erreur fatale. Se cacher sous une caisse, derrière un mur, sous un camion par exemple deviendra un réflexe. Comme Snake et le joueur ne font qu'un, jouer au chat et à la souris est une véritable partie de plaisir. Discretion oblige, Snake ne sera pas dans l'obligation de tuer ses ennemis. Il peut les attirer en tapant du poing sur un mur. Ensuite il est possible de les étrangler, tout ça dans la discrétion la plus totale.

Quand Snake se met contre un mur, la caméra se met face à lui, donnant au joueur un meilleur champ de vision. Et quand il est sous une table, la caméra passe en mode subjective. Quand à la dual shock, elle est utilisée de façon optimale. Par exemple quand il y a une explosion à proximité de Snake, le pad vibre. Pas de doute possible, c'est une grande leçon de jouabilité.


"Et j'y vais tout seul ?"

Pour l'armement, Snake aura la possibilité d'utiliser de nombreuses armes : Socom, Stinger, PSG-1 (vive le snipe), Nikita, C4, grenades à charges de fragmentation, etc. On se demande d'ailleurs comment il peut porter tout ça. Mais c'est ça aussi la magie du jeu vidéo. Un radar inventé par Mei Ling aide Snake (en tout cas dans les modes facile et normal). Très pratique, ce radar donne la position et la direction visuelle de l'ennemi. Ne comptez pas sur ce bijou technologique une fois que Snake est repéré ou qu'il soit dans un lieu à fort brouillage électronique, car il se désactive instantanément, ce serait trop facile. La liberté est un des nombreux points forts du jeu. En effet, l'aventure n'est pas cisaillée de missions. C'est une aventure de A à Z sans interruption. Par moment, l'interactivité est très poussée encore jamais vu dans un jeu vidéo. Psycho Mantis est un maître en la matière. Dans sa mission, Snake sera aidé par de nombreuses personnes via le codec : son commandant bien sûr, mais aussi Naomi, spécialiste en génétique, Mei Ling et ses proverbes inoubliables, Miller, professeur de survie de Snake ou encore Nastasha, spécialiste en technologie nucléaire, ainsi que de nombreuse personne déjà sur place.


Chut !

Un soin tout particulier a été mis sur l'ambiance musicale. Quand Snake est repéré, la musique calme est très vite remplacée par une musique stressante. Les sons sont également très travaillés. La BO est d'une très excellente qualité. «The Best Yet To Come » est un morceau d'une beauté dons mes oreilles s'en souviendront encore longtemps.


Un peu d'histoire.

Tout commence par l'écriture du scénario par Hideo Kojima et quelques croquis en 1994. Ce n'est qu'en août 1996 que commence le travail de production. La première année est consacrée au moteur 3D. A ce moment, l'équipe est composée de 10 personnes. Ils termineront le jeu à 30 (notamment 6 programmeurs, 10 designers, 4 spécialiste de l'animation pour les cut-scenes, 3 ingénieurs du son et 4 coordinateurs). Quatre années furent nécessaire à la réalisation de ce chef d'ouvre. Kojima pensait que ce projet n'allait durer qu'un an ! A noter que derrière Kojima il y a bien sûr le conseiller militaire Mori, ancien agent secret nippon, et le designer Yoji Shinkawa, auteurs des artworks des MGS.

Je termine quelques détails techniques : la PlayStation gère a chaque instant un programme de 400 ko avec des textures allant de 200 à 300 ko et des effets sonores à 120 ko et 100 ko de parole. La PlayStation serait, d'après les programmeurs, exploitée à 80%, dont 95% représente les graphismes et 2% pour l'IA. Le reste pour les problèmes de caméra. En un mot : ... !


Pour résumer

Metal Gear Solid sur PlayStation reste une référence. Il a marqué le monde du jeu vidéo. Bon nombre de jeux vidéo qui sortent aujourd'hui n'arrivent pas à sa cheville. Si bien que l'on en a fait un remake sur console 128 bits. Bien sûr tout n'est pas parfait. Les phases de codec sont parfois un peu longues, mais c'est avant tout pour bien ficeler le scénario. On notera aussi une courte durée de vie. Mais le jeu comporte tellement de qualités qu'il est facile d'oublier ses quelques défauts. A posséder absolument !
Moi fan ? Nooooon.


      


 
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