12/05/2015 à 20:40 - De nombreux journalistes ont eu l'occasion, que dis-je, la chance de pouvoir jouer à
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain dans les locaux de Konami à Los Angeles. Si leurs avis ne pourront être dévoilés qu'à partir du 9 juin 2015, certaines de leurs impressions se trouvent déjà sur leur compte Twitter. Ainsi, on apprend qu'ils ont déjà pu parcourir le monde de
The Phantom Pain pendant plus de sept heures de jeu. Globalement, leurs impressions sont très positives.
Notez que quelques détails de missions sont évoqués dans cet article. Arrêtez-vous à cette ligne si vous ne voulez absolument rien connaître des premières missions du jeu.
« Depuis hier, je joue à
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain chez Konami Los Angeles (ex-Kojima Productions L.A.) » raconte
Peter Brown de GameSpot. « Voilà sept heures que j'y joue. Je suis en ce moment dans le désert afghan. Je recherche une arme secrète dans des cavernes. Je ne peux parler que de cette mission aujourd'hui.
Inutile de préciser que la carte de l'Afghanistan est bien plus grande que celle de
Ground Zeroes. Dès que je commence à me lasser du désert, je découvre un nouvel endroit caché qui me redonne le goût de jouer. Jusqu'à présent, j'ai extrait par ballons Fulton des objet et... un ours énorme. Pour cet animal, c'était un véritable défi ! Ça ma coûté dix fléchettes tranquillisantes.
En plus des troupes soviétiques, j'ai rencontré des mystérieux supers soldats dans cette mission. Ces
« Skulls » sont très rapides et sont clairement de nature biomécanique. Le cycle jour/nuit est génial. Il joue un rôle important, stratégiquement parlant. Le
Phantom Cigar est bizarre. La mission, qui consiste à trouver l'arme, vous emmène à travers des très grandes installations militaires nichées dans le désert. Leur taille en est presque intimidante.
Je ne peux parler que de cette mission aujourd'hui. J'aurais encore bien des choses à dire le 9 juin. Si vous avez des questions à propos de cette mission, n'hésitez pas à me les demander. Je peux y répondre jusqu'à 10h, heure du pacifique). Dans cette mission, épisode 6
["Where do the bees sleep ?"], je suis à 4% du jeu, après sept heures de jeu environ. »
« Je peux confirmer que
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est vaste et magnifique » explique à son tour
Joe McCallister de Play Enlightened. « C'est un jeu avec une grande profondeur. Il y a presque trop de choses à faire, mais ce n'est pas étouffant. J'ai eu l'occasion de me battre avec un ours et de recruter de nombreux PMC.
J'ai également reçu une caisse sur la tête alors que j'étais sur mon cheval, ce qui a donné lieu à un Trophée. Actuellement, j'ai pour tâche d'exfiltrer trois commandant qui sont en réunion. La question est de savoir comment être le plus silencieux possible. Jusqu'à présent, je n'ai trouvé que le moyen d'être le plus bruyant possible.
Vous connaissez ces jeux qui vous donnent l'envie irrésistible d'y retourner ?
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain fait partie de ceux-là. Il arrive que les environnements et le level design soient carrément photoréalistes. Les musiques et les bruitages sont toujours au top. »
« Ça fait huit heures que je joue à
Metal Gear Solid V maintenant » raconte
David Roberts de GamesRadar. « Je ne peux évidement pas beaucoup en dire actuellement. Toutefois, c'est comme si
Peace Walker avait explosé dans un énorme monde ouvert. Je suis à la huitième mission. Je dois trouver un colonel et son escouade de tanks. Mais pour y parvenir, je dois trouver des informations. En plus, j'ai besoin de
"recruter" plus de soldats avec le Fulton, afin de pouvoir développer un nouveau lance roquette. Dès que ce sera fait, ces tanks ne poseront de problème. Mais si j'étais plus doué, j'aurais pu simplement utiliser du C4. »
« J'ai équipé mon fidèle destrier pour le combat et nous voilà partis à travers les montagnes afghanes. Couvert de sang ! » écrit
Matthew Kato de Game Informer. « Une partie de la mission consiste à trouver l'arme
Honey Bee, l'autre à détruire une base soviétique. C'est parti pour la chasse aux informations !
Wow ! J'ai eu de la chance, une tempête de sable a couvert mon arrivée. Les soldats soviétiques sont perdus. Ça n'a pas duré longtemps, j'ai dû me résoudre à utiliser leurs canons antiaériens contre eux. Tant pis ! L'obscurité est la meilleure alliée pour éviter ce genre de situation désastreuse. Alors que j'étais à cheval, j'ai pu éviter de justesse les hélicoptères ennemis. Cela aurait pu être pire.
J'ai entendu le jappement d'un chiot mais je n'ai pas pu trouver l'animal. J'aurais bien voulu le ramener à la Mother Base.
Je suis enfin arrivé à
Smasei Fort pour trouver [l'arme]
Honey Bee. Maintenant les choses sérieuses peuvent commencer. Faisons un peu de reconnaissance ! Le canyon est gigantesque, il y a des soldats soviétiques partout. Ça ne va pas être facile... »
« J'ai joué à six missions de
Metal Gear Solid V, soit 8 heures environ. Il y a beaucoup de choses à dire » raconte
Jose Otero. « Rendez-vous le 9 juin pour une preview sur IGN. Pour le moment, je dirais déjà ceci : Si l'acte 1 de
Metal Gear Solid 4 et
Peace Walker avait un enfant, ce serait
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain. De vastes espaces à explorer. Beaucoup de ressources à développer. »
« Je passe mon temps avec le louveteau sur la Mother Base. Il aime qu'on lui caresse le ventre » avoue
Steve Haske d'Eurogamer.
« Hier, j'ai joué à
MGSV pendant sept heures » raconte
Caleb Lawson de IGN. « Comme promis, cela semble bien être la suite de
Peace Walker avec un énorme monde ouvert. Sept heures de jeu m'ont permis de faire seulement dix épisodes dans le chapitre 1 de
Metal Gear Solid V, tout en me forçant à ignorer la Mother Base. Il y a tant de choses à faire... »
12/05/2015 à 23:30 - Après avoir partagé ses premières impressions,
Peter Brown a répondu à une série de questions, toujours sur Twitter.
Est-ce que Kiefer Sutherland a beaucoup de dialogue ? Est-il toujours aussi silencieux ?Il n'est pas très bavard pour le moment.
Comment est l'IA des ennemis ?C'est un bon mélange.
Avez-vous rencontré de nouveaux personnages ?Oui.
Ces soldats biomécaniques dont vous parlez, parlent-ils ? Font-ils du bruit ?Ils ne parlaient pas. Ils étaient commandés par une personne familière.
Je ne peux en dire d'avantage.
Sont-ils ces personnages que l'on peut voir dans le trailer de l'E3 2013 ?Oui.
Avez-vous été confronté à des restrictions sur la carte ?Pas que je sache. Il faut dire que je suis très concentré sur les missions.
Concernant les armes, qu'en est-il de leur variété ?En ce moment, il y a un grand nombre d'armes, avec beaucoup de caractéristiques.
Peut-on endormir ou assommer les "Skulls" ? Ou bien sont-ils comme les Snatchers dans la Mission Jamais Vu : on est obligé de les tuer pour les neutraliser ?Ils sont tellement forts que je n'ai pas osé essayer.
13/05/2015 à 01:00 - « J'ai passé la journée d'hier à jouer à
Metal Gear Solid V et à admirer tous les petits détails, comme celui d'entendre
Kids in America de Kim Wilde depuis une radio [boombox] » se souvient
Derrik J. Lang. « Je me demande si la zone de l'Afghanistan est suffisante pour entretenir l'attrait d'un jeu complet. »
« Le monde est immense, bien plus grand qu'on pouvait le penser » traduit
JunkerHQ parmi les tweets de la presse japonaise. « Vous pouvez faire une mission side op, puis une autre, puis encore une autre, sans même retourner à la Mother Base.
La fameuse "douche" qui a été mentionnée précédemment [par Hideo Kojima] est une vraie salle de douche que vous pouvez utiliser à la Mother Base. Sur le compte Twitter officiel japonais de Metal Gear, quelqu'un a demandé si la violence sera revue à la baisse. En fait, il y a aura beaucoup de sang. Vous devrez vous doucher pour vous l'enlever.
Malgré les inquiétudes récentes,
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain reste un jeu Kojima de bout en bout. Jusqu'à l'humour. Si vous avez joué à
Ground Zeroes,
The Phantom Pain reprend le même concept, mais de façon plus vaste. De l'infiltration nouvelle génération, non linéaire. »
13/05/2015 à 21:30 - Voici sept nouvelles impressions sur les premières heures de
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain.
« Je suis à Los Angeles pour jouer à
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain » raconte
Jorge Arellano. « Jusqu'à présent, j'ai joué pendant neuf heures. Je suis actuellement à la dixième mission. Je devais infiltrer un fort pour trouver une arme, lors de la sixième mission. Pour commencer, j'ai essayé de m'infiltrer durant la journée. Mais les ennemis ont une très bonne vue. Certes, pendant la nuit, il est plus difficile de se faire repérer, mais les gardes sont plus nombreux à faire leur ronde. C'est pourquoi les jumelles sont vitales. Il est très important de marquer vos ennemis. Vous pouvez le faire pendant la journée, puis revenir la nuit. Le cycle jour/nuit et la liberté changent sensiblement la façon de vous infiltrer.
[MGSV] est une version améliorée de
Ground Zeroes. Vous avez plus de possibilités, en termes de level design et de mouvements. Il est difficile de s'habituer à avoir autant de liberté. L'IA des ennemis est intransigeante avec vous si vous manquez de prudence. Techniquement,
The Phantom Pain est impeccable. Le jeu était en 1080p
[sur PlayStation 4]. Lorsque vous entrez dans une pièce sombre, alors que vous venez d'un endroit lumineux (et inversement), vos "yeux" doivent s'habituer. Les contrôles se sont améliorés depuis
Ground Zeroes.
MGSV TPP dispose des meilleurs contrôles de toute la série. Vous avez le sentiment d'avoir beaucoup de possibilités pour vous infiltrer. Le gameplay est véritablement vivant.
D'un point de vue général,
Metal Gear Solid V semble être l'aboutissement de toutes les idées de Hideo Kojima. C'est comme si
Metal Gear Solid avait toujours voulu être
The Phantom Pain. Le monde ouvert fait toute la différence. Le 9 juin, l'embargo sera levé. Mais je vous préviens déjà que vous aurez du mal à croire certaines choses.
Jusqu'à présent, je n'ai vu que des tempêtes de sable. Le climat a une incidence sur les ballons Fulton. Vous pouvez rater vos extractions. Le système Fulton est très important dans le jeu. Vous devez être prudents lorsque vous l'utilisez car vous pouvez alerter les ennemis ! Il y a une tonne d'armes dans le jeu. Vous pouvez les développer à la Mother Base.
Le déroulement des missions est libre. À tout moment, vous pouvez retourner à la Mother Base. Le level design est bien pensé. La liberté rend l'approche plus difficile à trouver. Chaque mission vous fait gagner de l'argent. Mais partir en mission a aussi un coût. Si vous demandez trop souvent de l'aide à la Mother Base, vous perdrez de précieuses ressources.
Le jeu est incroyable. Après neuf heures de jeu, j'en veux toujours plus.
Ah, un dernier détail. Snake est taché de sang au fil des missions. Vous devez prendre des douches à la Mother Base pour vous laver ! »
« J'ai joué à
MGSV : The Phantom Pain pendant huit heures, et je ne suis même pas arrivé au quart du jeu » explique
Ageregere du site Colemono. « Je vais encore continuer à jouer, c'est vraiment bon. Il y a beaucoup de choses qui changent par rapport aux autres épisodes de la série. Mais ce qui est intéressant, c'est que la base que nous connaissons est toujours présente. »
« J'ai joué pendant huit heures à
Metal Gear Solid V. Le jeu est énorme » raconte
Bruno Silva du site brésilien Omelete. « Je n'ai même pas dépassé la première zone. La Mother Base est très bien intégrée dans la progression du jeu. Vous avez besoin d'elle pour avancer, mais vous ne ressentez pas l'obligation de la construire. »
« En dix heures de jeu sur PlayStation 4, je me suis échappé, je suis monté à cheval, j'ai appris des trucs, j'ai dormi, j'ai conduit des véhicules, je me suis infiltré, j'ai couru, sauvé, tiré et foncé jusqu'à la treizième mission. Hideo Kojima, j'adore ça ! » raconte
Gaoxing WLDK de a9vg.com.
« Où suis-je allé ? » demande
Greg Miller de Kindafunny.com. « Parti joué à
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain. Je ne peux vous en dire plus pour le moment. On en reparle le 9 juin. Et
Metal Gear Online, le 16 juin ! Le plus excitant ? Techniquement,
MGSV TPP est un Peace Walker 2 dans un monde ouvert. J'y joue depuis hier, et je ne veux pas m'arrêter. »
« J'ai joué plus de sept heures à
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain » explique
Sex Hair de Destructoid. « Je devais assassiner trois officiers soviétiques dans la mission
"Red Bras". J'ai plutôt préféré les extraire avec des ballons Fulton. J'ai fultonné tout et n'importe quoi. J'ai infiltré de nuit sans utiliser tout l'arsenal disponible. »
« La tension est tellement présente dans les premières heures du jeu » raconte
Miguel Asher d'Atomix. « Pour le moment, je n'ai que huit heures au compteur. C'est vraiment un Metal Gear différent de ceux que nous connaissons. La Mother Base est incroyable. Lorsque je suis sur le champ de bataille, je veux extraire tout ce que je croise sur mon chemin, comme si j'étais un écureuil face à des noisettes.
The Phantom Pain semble être mille fois plus grand que
Ground Zeroes. Il y a tellement de choses à faire que je ne sais pas où donner de la tête.
Ce que j'aime le plus dans
The Phantom Pain, c'est la fluidité du déroulement des missions. C'est vivant et les soldats ne bougent plus comme des robots. Je recommande de vous infiltrer pendant la nuit. Mais l'obscurité vous empêchera de voir certaines choses. Des joueurs préféreront agir pendant la journée. Les soldats que vous envoyez à la Mother Base ont tous des aptitudes différentes. Vous pouvez également améliorer des objets, comme les capacités du Fulton, de l'iDroid, débloquer des uniformes et des armes.
De ce que j'ai vu actuellement,
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est un candidat sérieux pour être le jeu de l'année. Rien ne vaut ce sentiment d'adrénaline, celui de pouvoir accomplir les missions de
The Phantom Pain comme vous le souhaitez, sans script. Du pur gameplay. Dans le passé, c'était toujours des couloirs. Dans
MGSV TPP, vous pouvez faire votre approche où vous voulez, silencieusement ou bruyamment, c'est vous qui décidez. »
MàJ - 15 mai 2015 à 09h00 : Ce jeudi, les journalistes européens ont partagé leurs premières impressions sur
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain. A l'instar de leurs collègues américains, ils ont adoré ce qu'ils ont vu !
Notez que certains d'entre eux ont donné quelques détails du scénario. Par respect, nous
n'avons pas voulu les noter tels quels dans cet article. Leurs impressions restent toutefois extrêmement fidèles. Nous avons simplement retiré certains noms de personnages pour être le plus vague possible en ce qui concerne les rencontres scénaristiques. Pas de mauvaise surprise donc.
« J'ai passé sept heures sur
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain » raconte
Matthew Castle du Official Xbox Magazine (UK/US). « Ma mission actuelle consiste à aider une milice rebelle en faisant sauter des véhicules soviétiques sur la route.
[Cette mission] est très représentative de la furtivité qu'offre le monde ouvert. Car vous avez une vaste zone pour établir une embuscade. La carte dans l'iDroid indique le déplacement des tanks, ce qui est pratique pour créer votre plan d'attaque. Votre équipe de développement, présente à la Mother Base, peut améliorer votre iDroid.
Des missiles sont fortement recommandés pour cette mission, mais je n'ai pas encore eu l'occasion d'investir dans ce matériel. C'est pourquoi, j'ai fabriqué silencieusement un piège avec du C4. Détruire ces tanks demande beaucoup d'explosifs. Alors que je réduisais en cendres les roues d'un des chars, sa tourelle continuait à me tirer dessus. Du coup, j'ai été rapidement à court de C4. J'ai donc dû demander
[à la Mother Base] que l'on m'envoie de l'équipement supplémentaire. J'avais l'impression d'être un véritable pro... jusqu'à ce que la caisse de ravitaillement tombe sur la tête de Big Boss !
La mission propose des objectifs secondaires, tels que libérer un prisonnier politique, ou tendre une embuscade à des camions dans le but de récupérer un lance-roquette. Je me suis débarrassé d'un des conducteurs avec un fusil à lunette. (Les sensations de cette arme sont d'ailleurs excellentes). Puis, j'ai volé son camion pour rattraper les autres blindés. Mais... Tout ce que je suis arrivé à faire, c'est d'envoyer mon camion dans un précipice, sous le regard d'un garde. Le jeu est alors entré dans le mode ralenti du
Reflex Mode. C'était comme dans Thelma et Louise ! Ensuite, j'ai décidé de continuer avec mon fidèle destrier. J'ai amélioré son armure et maintenant il porte une protection sur sa tête. Hardcore.
Globalement, cette mission est assez rapide. Toutefois, pas inquiétude, le jeu est aussi parsemé de surprises Kojimanesques. Mon moment préféré ? Vous pouvez voler des cassettes avec des chansons des années 80 et les écouter en mission, comme si vous créez vous-même votre propre bande-son. Faire sauter des blindés en écoutant
"The Man Who Sold the World" [de David Bowie] est quelque chose de très spectaculaire. J'ai également amélioré mon iDroid afin de mettre la musique à fond. Ce n'est pas très discret, mais idéal pour une entrée théâtrale ! »
« J'ai joué durant sept heures à
Metal Gear Solid V » explique
Matthew Pellett de l'Official PlayStation Magazine UK. « Je peux vous parler de ma mission actuelle. C'est la septième et elle se nomme
"Cryptic". Ce qui est intéressant c'est que l'on peut la faire après la dixième mission. Désormais, il n'y a plus d'ordre prédéfini !
Ma mission consiste à éliminer trois commandants de section, protégé par des gardes, qui se réunissent dans un petit village. Mon arsenal est composé d'un fusil d'assaut AM MRS-4 avec silencieux, d'un fusil snipe RENOV-ICKX, d'un pistolet tranquillisant et du C4. À ce propos, vous pouvez constituer votre arsenal comme vous l'entendez. Vous ne voulez rien d'autre que des rockets (préalablement développées par votre équipe) et des grenades ? Pas de problème ! Vous pouvez agir comme vous le souhaitez.
Une des trois cibles est déjà présente sur le lieu du rendez-vous. Les deux autres sont en route. Grâce à mon équipe de renseignement, la route de mes cibles est indiquée sur la carte de l'iDroid. Je prends mon hélicoptère et je débarque sur le point le plus au sud. Je place du C4 sur le chemin que doit emprunter une jeep. Boum ! La cible n'est plus qu'un souvenir.
L'action est tellement prenante que la tentation de foncer dans le tas est omniprésente. En plus, on trouve des armes un peu partout... Mais ne tentons pas le diable, restons de la vieille école en étant silencieux. J'ai choisi la nuit pour commencer la mission. Donc il fait sombre. C'est un avantage.
Le jeu consiste à rassembler des informations pour pouvoir avancer. En interrogeant systématiquement les gardes, j'ai découvert la salle de réunion. Chaque petit village nous fait penser à une carte d'un ancien
Metal Gear Solid, avec plusieurs points d'entrées et de sorties.
Le fait que les missions soient non-linéaires ne rend pas l'histoire difficile à suivre. Chaque mission a sa propre histoire, et l'intrigue principale avance par à-coup... Mais nous n'en dirons pas plus ! »
« Si vous avez des questions sur
MGSV je pourrais y répondre pendant une petite heure sur Twitter » écrit
Panthaa de JeuxVideo.com. « Pour info je joue sur PlayStation 4 et ma mission actuelle consiste à m'échapper d'une base troglodytique avec une arme un peu spéciale. Le jeu est beau, c'est clair. Il y a encore un peu de clipping et d'aliasing. Ça reste fluide et bien foutu.
Je peux parler de ma mission en cours. Je n'ai qu'une heure par contre. Faites vous plaisir ! La preview complète basée sur une quinzaine d'heures de jeu arrivera le 9 juin. »
L'usage du Fulton est-il réaliste (genre les gardes le voient si un autre s'envole à 5 mètres d'eux) ?
Oui, il faut bien faire gaffe, sinon les gardes mentionnent à la radio un ballon et passent en alerte.
Quand on se fixe un objectif/mission est-ce qu'on ressent le plaisir de l'infiltration comme dans MGS3, ou c'est différent ?C'est assez libre. Tu peux planifier comme tu veux l'infiltration en douce, en pétant des générateurs ou des relais de communication. Évidemment, avec tes jumelles améliorées, tu peux repérer les soldats "intéressants" pour tes troupes de la Mother Base.
Est-ce que l'intelligence artificielle est au rendez vous ?Franchement, je suis agréablement surpris. J'ai abordé un campement magnifique, creusé dans la montagne, au sniper. Et ils ont communiqué à la radio, tout en se mettant à l'abri, pour dire qu'un sniper était dans le coin. Un collègue journaliste a eu droit à un flare pour éclairer la zone de nuit.
Est-ce qu'il y a une gestion de l'endurance, blessures, etc. Comme dans MGS 3 : Snake Eater ?Les blessures sont affichées à l'écran par du sang. Mais tu peux remettre un bras ou une jambe en place en cas de gros souci.
Y a-t-il différentes armes présentes et des améliorations ? Les hommes recrutés peuvent ils servir lors de missions en tant qu'IA ?Sur la mission actuelle, j'utilise des flingues que j'ai améliorés comme dans
Peace Walker. Mes troupes Intel repèrent des renseignements.
Les interventions Codec sont-elles aussi nombreuses que dans Ground Zeroes ?Ton Codec est pratique, il te donne de l'info sur des détails cibles, par exemple sur ma mission. Ocelot me donne des infos de reconnaissance. Le background est bien exploité via les cassettes, ça permet d'éviter de se taper des heures de codec. Là, j'ai joué 6h, et je dois avoir une bonne heure et demi de codec à dispo écoutable en pleine infiltration. Puis, j'ai quand même fait une infiltration musclée en écoutant David Bowie et ça c'est classe !
Est-ce que tu as eu l'occasion d'utiliser le couteau ? Le jeu a-t-il l'air vaste ?Pour l'instant, je vois le couteau que pour tuer les gardes que je choppe. Et le jeu est uuuuultra vaste.
Pouvez-vous nous parler des cinématiques ?Dans ma mission, il y a de la mise en scène par cinématiques, mais elles sont plus courtes que celles d'un
MGS classique. Je pense que la mise en scène sera plus soutenue après l'Afghanistan.
Peux-tu tranquilliser les Skulls ? (Les super soldats)Je n'ai même pas essayé. J'ai de suite sorti le lance-roquette. Ils sont vraiment balaises et flippants.
Est-ce que tu as vu un petit "A Hideo Kojima Game" durant ta session?Il y a des crédits avant et après toutes les missions, donc oui tu vois souvent son nom.
« Je suis en train de jouer à une mission principale dans laquelle je dois trouver une arme baptisée
"Honey Bee" qui est cachée chez les soldats soviétiques en Afghanistan » raconte
The Arab Gamer. « Il existe de nombreuses façons pour aborder une mission. Je peux aussi bien me la jouer Rambo ou d'essayer de trouver des informations. Celles-ci me permettent de savoir avec exactitude où se cache l'arme que je recherche. Je peux alors choisir une approche bien plus silencieuse.
Je suis tombé sur quelques tanks. Je dois m'en occuper. On dirait que je vais avoir besoin de recruter quelques ingénieurs pour pouvoir construire un missile. Il existe de nombreuses améliorations pour l'iDroid ou vos jumelles. J'ai amélioré ces dernières afin d'identifier les aptitudes des soldats à distance. J'ai ensuite bien organisé mon équipe afin qu'elle puisse créer des "herbes thérapeutiques" ainsi que des roquettes, parce que c'est comme ça qu'on fait les choses chez moi.
J'ai enfin trouvé l'arme. Ensuite, quelque chose d'incroyable est arrivé ! Les fans de
Metal Gear Solid vont adorer. J'aimerais tellement tout vous raconter. Après avoir terminé la mission, tout ce que je peux vous dire c'est : WOW ! C'est le genre de jeu qui vous donne l'envie d'y passer des heures.
MGSV ne suit pas la formule habituelle des autres épisodes. Je suis sûr que les nouveaux joueurs l'adoreront. L'attention portée aux détails est hallucinante, comme la lumière du soleil qui gêne votre vue, la faune, ou encore la musique des années 80. Bon sang, qu'est-ce que j'adore ce jeu ! »
« Je suis chez Konami Los Angeles
[pour jouer à Metal Gear Solid V : The Phantom Pain] » écrit
Samuel Hubner Casado. « Le jeu est vaste et magnifique. Je suis à la sixième mission. Son lieu me rappelle
Indiana Jones et la Dernière Croisade. Je suis arrivé dans un temple creusé dans la montagne. Mon cheval porte une armure. Le clair de lune me rappelle Zorro. Cette mission offre bien plus de liberté et de choses à faire que dans la totalité de
Ground Zeroes ! Ça sent bon le jeu de l'année. Une dernière chose. Si vous avez apprécié qu'un certain méchant de
Metal Gear Solid chamboule votre cerveau, alors vous allez vous délecter de
MGSV : The Phantom Pain. »
« Nous sommes en ce moment en train de jouer à
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain » explique
GamePro Germany. « Premières impressions : beaucoup de choses à faire, et la gestion de la Mother Base est parfaitement intégrée. La séquence d'introduction de
MGSV est du Kojima tout craché ! Elle est présentée de manière cinématographique et elle comporte son lot de moments complètement fous. »
« J'ai joué à
Metal Gear Solid V et à
Metal Gear Online pour la première fois pendant 10 heures » raconte
Antonio Fucito de Multiplayer.it. « Je vais vous parler de la sixième mission, en Afghanistan. Avant de commencer une mission, il est possible de choisir son équipement avec deux armes principales, deux armes secondaires, des gadgets etc. Il en est de même pour l'uniforme de Snake, son buddy et son cheval. Le début de la mission est présenté comme un film, avec un générique (protagonistes, etc.)
Dès qu'on est sur place, notre cheval nous rejoint. On le contrôle avec le bouton carré pour courir et avec le stick analogique pour le diriger. Avec le bouton X, il est possible de se pencher sur le côté droit au gauche du cheval afin de ne pas se faire repérer. Il est également possible d'utiliser des armes tout en chevauchant sa monture.
En appuyant sur le côté droit du pavé tactile, on active l'iDroid. Cet appareil nous permet de voir la carte et d'y placer un ou plusieurs marqueurs. On peut également l'utiliser pour réclamer du ravitaillement à la Mother Base, appeler l'hélicoptère, etc. Avec le bouton R1, on sort les jumelles. C'est un objet vital. Lorsque la mission débute, on peut choisir l'heure de départ, 6h ou 18h. Notez que l'on peut désactiver la visée automatique ainsi que le
Reflex Mode dans le menu options.
Dans la sixième mission, on devait récupérer un lance-missiles particulièrement important. Il y a également des objectifs optionnels. La carte afghane a l'air d'être très grande. Elle est divisée en plusieurs parties. En prenant le chemin des airs, il est possible d'explorer les environs sans temps de chargement. Et sans retourner à la Mother Base. Sur le chemin, vous pouvez rencontrer plusieurs avant-postes dans lesquels des objets peuvent être récupérés. Lors de cette mission, j'ai amélioré le système Fulton. Avant je ne pouvais extraire que des personnes, désormais je peux récupérer des choses plus lourdes.
Dans les options, il est possible de choisir deux types de contrôles : le style FPS ou le style tactique. J'ai choisi la seconde option, avec R2 pour le CQC, L2 + R2 pour viser et tirer, et X pour se baisser et ramper. On choisit l'équipement avec les flèches directionnelles. On peut assigner deux armes par bouton, pour un total de quatre armes. Un bouton étant dédié exclusivement aux armes primaires et un autre pour les armes secondaires.
Dans le jeu, il y a plusieurs approches possibles. J'ai joué la carte de l'infiltration, puis de l'agressivité. Mais cette dernière rend le jeu plus difficile. Jouer en s'infiltrant est bien plus gratifiant parce que cela permet d'explorer des lieux, d'atteindre des cibles et de récupérer des objets sans accroc. Avant d'atteindre votre objectif, il est important d'explorer des avant-postes, car vous pouvez y trouver des plans, des diamants et des cassettes.
Les choses se sont corsées lors de la sixième mission car il y a un hélicoptère ennemi. J'ai donc commencé à courir pour me planquer dans une vallée. Mais je suis tombé sur un campement. Après avoir éliminé presque tout le monde, j'ai récupéré le lance-missile et j'ai appelé un hélicoptère. Mais quand je suis ressorti, il faisait brumeux et les Skulls sont apparus. Ce sont des ennemis agressifs que je n'ai réussi à neutraliser qu'avec le lance-roquettes. Esthétiquement, ils sont très cools. Je suis sûr qu'ils font partie de l'histoire.
Graphiquement, le jeu tient la route. La carte est bien plus grande que celle de
Ground Zeroes. Il y a également des améliorations ici et là, ainsi que de magnifiques effets de lumière. Le jeu me semblait proche de sa version finale. Les deux prochains mois seront probablement consacrés aux finitions du jeu, ainsi que pour son mode online. »
« J'ai joué à
Metal Gear Solid V : The Phantom Pain pendant dix heures » déclare
Francesco Fossetti de ExtraEye.it. Sa taille est impressionnante. Cependant, je ne peux parler que d'une seule mission aujourd'hui : la dixième en Afghanistan. L'atmosphère est démesurée. C'est vraiment un mélange parfait d'infiltration et de liberté. L'interaction avec la Mother Base est très importante. Avant de passer à l'action, il est important de développer le bon équipement. La gestion de la Mother Base est comme une version améliorée de celle de
Peace Walker et de
Portable Ops. Il est possible de développer un nombre considérable d'armes et des améliorations pour les armes secondaires.
Au départ, la gestion de la Mother Base n'est pas très intuitive. En revanche, c'est très complet. On peut y construire des ponts, y placer des gardes et créer des sections de soldats avec des ordres spécifiques afin qu'ils vous aident durant les missions (reconnaissance, R&D, etc.)
Les excellentes mécaniques d'infiltration de
Ground Zeroes ont toute leur place dans le monde ouvert de
The Phantom Pain. Chaque mission est livrée avec des side ops optionnelles qui peuvent êtres découvertes en interrogeant des gardes ou en explorant la zone. La manière d'aborder une mission peut beaucoup changer selon l'heure du jour et de l'équipement. Il y a énormément de liberté. Le jeu encourage le joueur à adopter une approche silencieuse. Si vous êtes découvert, le mode alerte peut être fatal et votre score en prendra un coup.
Il y a des missions secondaires pouvant être complétées en envoyant des membres de
Diamond Dogs sur place, comme
Outer Ops dans
Peace Walker. Ma mission en ce moment consiste à infiltrer une base et de trouver une personne. Mais on me dit qu'il y a un sniper dans le coin. Plus tard, je me suis retrouvé face à un ennemi redoutable, dans une vallée magnifique. Génial ! Un combat de boss intégré à la progression dans un monde ouvert. La tension est à son comble !
Par rapport à
Ground Zeroes, certains effets de textures ne sont pas aussi bons. Toutefois, les environnements sont immensément plus vastes ! Mais le jeu n'est pas encore terminé ! Je jouais sur PlayStation 4. La qualité est vraiment de haute facture. Tout tourne à 60 images par seconde. Les chutes sont quasiment absentes, mais parfois présentes durant quelques cinématiques.
Metal Gear Solid V est sans aucun doute un jeu signé Hideo Kojima. Ses brillantes idées de génie sont présentes partout. »
« J'ai atteint le niveau vingt de la Mother Base dans l'unique but de développer la fameuse combinaison furtive de Solid Snake, celle qui est montrée dans les vidéos de gameplay » raconte
Nacho Ortiz de MeriStation. « J'ai terminé douze des missions principales et six missions secondaires. La narration est épisodique et similaire à une série télé.
La prothèse de Big Boss peut être améliorée. Par exemple, elle peut allonger le temps du
Reflex Mode. On peut y ajouter une option pour assommer les gens (par électrocution j'imagine), ou encore s'en servir comme sonar.
Le prologue, l'attaque à l'hôpital avec Big Boss et l'échappatoire, tout cela est brutal, stressant, confus, surprenant. Les graphismes sont à couper le souffle.
Jusqu'à maintenant, l'arme la plus puissante et un prototype de missiles téléguidés, baptisé
"Honey Bee". Cette arme est cruciale pour un certain combat.
Je ne peux jouer qu'avec Snake pour le moment. Peut-on jouer avec Ocelot, Quiet, etc. ? Je ne sais pas encore ce que Hideo Kojima nous réserve. »
« J'ai été silencieux, j'ai été Rambo » explique
Álvaro Alonso de Hobby Consolas. « J'ai joué avec toutes les armes et objets... Et malgré tout, j'ai toujours l'impression que ce n'est que le début. Le monde est gigantesque, les options sont infinies... Et Big Boss mérite bien son nom.
Lors de ma dernière mission, un petit chiot s'est approché de moi, en aboyant beaucoup. Il est maintenant à la Mother Base et il sera bientôt un Diamond Dog. Oh mais tous les animaux sont pas mignons à croquer, ça non... Une saloperie d'ours m'a tué avant que je n'aie pu dire
"lalilulelo". »
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