Le dernier numéro du
Kojima Productions Report a été l’occasion pour
Sean Eyestone,
Christopher John et
Christine Kogure de discuter de la gamescom, de
Metal Gear Solid HD Collection et du
format de ce dernier. Le nombre de messages qu’ils ont reçu à ce sujet était tel qu’ils se sont dits conscients de l'inquiétude des fans. Pour Sean Eyestone, il y a des avantages et des inconvénients des deux côtés.
Les avantages, nous les connaissons déjà. En effet, Sean Eyestone avait expliqué pendant
la présentation vidéo de Metal Gear Solid 3 HD que le format super widescreen permettait de voir plus de choses à l’écran.
« Une des raisons pour lesquelles nous l’avons fait est que le format super widescreen vous donne la chance d’en voir plus. C’est comme une sorte de petit extra. Vous pouvez voir les choses que vous avez ratées avant. C’est tellement agréable d’avoir un grand champs de vision.» Et Christopher John d’ajouter également qu’
« aujourd’hui, tout est en format widescreen. »C’est vrai, Christopher John a raison ! Mais ce serait oublier que la version originale sur PlayStation 2 proposait déjà
un format grand écran en utilisant le fameux format letterbox pour les télévision 4:3, majoritairement courante à l’époque. Dès lors, pourquoi le garder aujourd’hui en agrandissant la longueur de l’image ?
Outre le fait de renflouer les caisses, nous pouvons saluer le fait que
Metal Gear Solid HD Collection a la noble tâche de faire perdurer les épisodes à travers le temps. C’est ainsi que Sean Eyestone va se contredire dans le podcast et appuyer du même coup sur l’avantage de garder le format original.
« Le but de MGS HD Collection n’est en aucun cas d’éclipser ce que nous avons fait dans le passé. C’est pour préserver l’expérience originale. Je pense que c’est un point très important. Nous n’essayons pas de recréer ces jeux en les améliorants. Nous essayons de prendre ces classiques et de les préserver comme tels. »Si vous aussi vous êtes dubitatifs à ce sujet, vous pouvez toujours montrer votre crainte en leur
envoyant un message. C’est toujours mieux que de ne rien faire.
Note : Dans le même genre, le cinéma a lui-même été confronté à ce problème. Par exemple, l'excellent film The Shining montrait des éléments que nous n'étions pas censé voir en adaptant l'image au format 4:3 de la télévision et en négligeant le format original qui était en 16:9.
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The Shining et son format cinéma voulu par Stanley Kubrick
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The Shining et son format télé. Tiens, l'hélicoptère est dans le champ...
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The Snake Soup -
Faux raccords -
Kojima Productions Report